L’arrière cuisine de la gastronomie moléculaire
2 mars 2013 19:36, par Francisco
Cuire un oeuf, c’est déjà de la cuisine moléculaire, c’est de la physique thermique et de la chimie. A quoi sert ce débat ?
Les seules questions sont :
est ce que le produit d’origine est de qualité ?
y a t-il incorporation dans sa préparation de produits chimiques de synthèse ?
Ferran Adria a fait du très bon travail (j’y ai goûté) et le classique et traditionnel Paul Bocuse également.
Le client doit être informé du produit qu’on lui sert (qu’on lui vend !!), car quand vous achetez un réfrigérateur, vous avez une tonne d’informations obligatoires mais quand vous avalez le contenu d’une assiette, aucune information légale !!! D’où vient ce produit (Canada, Chine ou France) ? Comment a t-il été acheté (frais, en conserve, surgelé) ? Rien !
La défense d’un "art culinaire", d’un client, d’un bon producteur, passe par l’information (et la formation) du consommateur, c’est gratuit pour l’état, rapide à mettre en oeuvre mais .... ça gênerait peut être quelques grands groupes producteurs ou distributeurs !
Enfin remarque pour ceux qui croient à l’histoire que les (ir)responsables politiques racontent en ce moment : je préfère une St Jacques de St Brieuc "surgelée", qu’une St Jacques Canadienne "fraîche" (en réalité en conserve !) ! Demandez "à" votre prochain foie gras poêlé, ou à votre prochain carpaccio de St Jacques d’où ils viennent, vous serez surpris ! (je vous parie que 3 fois sur 4, le pays d’origine commencera par un "C" !)