Un chapon pose avec trois dindes.
Passée la stupeur initiale — comment une nullité telle que Fourest bénéficie-t-elle d’une pareille couverture médiatique ? — on finit par découvrir une certaine cohérence.
Elle sert parfaitement les intérêts de l’idéologie libertaire-libérale comme en témoignent les titres de ses chroniques sur France-Culture : l’Iran machine infernale ; France, Russie, Israël... homosexualité et procréation ; France, O.N.U. et droits de l’homme ou autres propos bilieux contre le pape.
Tout ce qui nuit à la jouissance sans entraves, ou tout ce qui risque d’éveiller une conscience de classe dépassant les égoïsmes, nuit au règne de la marchandise. Caroline s’emploie donc à allumer la guerre de tous contre tous pour la satisfaction de pulsions débridées. Malheur aux vaincus.
La petite soldate du prêt-à-penser remplit avec zèle sa mission. Elle boute le feu et sème la discorde à propos de sujets finalement sans intérêt, au besoin en mentant. Dès lors licence lui est octroyée d’être médiocre ainsi qu’en témoignent ses titres. Nos seins, nos armes... Ils auront fière allure les citoyens révolutionnaires pareillement équipés.
Qu’elle ne se réjouisse pourtant pas trop vite. Le peuple, dans son immense majorité, s’inquiète plus de savoir comment remplir le réfrigérateur et payer les factures de chauffage que de savoir si de bourgeoises goudoues sont de bonnes mères. Le temps viendra de lui proposer un nouveau sujet. Nos pieds, tes fesses.