La France, grande puissance maritime
14 février 2013 17:28, par Rappel
N’oubliez pas que la Nouvelle-Calédonie (1,5 millions de km² d’espace maritime, notre plus grosse ZEE derrière celle de la Polynésie française), est amenée à voter son indépendance par référendum d’ici 2018 grand maximum (ceci étant prévu de longue date). Alors les résultats du vote ne sont pas acquis bien sûr, et il est possible qu’il ne soit décidé par la population locale que d’une indépendance accrue sans être totale vis-à-vis de la maison-mère France, mais tout reste envisageable néanmoins.
L’un des plus gros chantiers, dans l’optimisation de notre potentiel maritime, outre l’aspect logistique, financier , et l’effort militaire à déployer pour protéger notre ZEE des convoitises de tierces puissances, reste de convaincre les indépendantistes de certains DOM-TOM qu’ils n’ont aucun intérêt stratégique sur le long terme à abandonner la gigantesque collectivité maritime française (pour les moyens logistiques, techniques, économiques et militaires qu’elle peut mettre en oeuvre dans l’organisation de ces projets coordonnés... des moyens que ne possèdent pas les locaux et résidents de ces îles en tous genres).
En réalité, seules la Polynésie Française, les îles voisines de la Réunion et (malheureusement) la Nouvelle-Calédonie, sont réellement concernés par cet effort diplomatique à effectuer, car pour la plupart des autres îles à très large ZEE, on est souvent dans le cas d’archipels habités de quelques dizaines d’habitants chroniques (des scientifiques).