L’article aurait été meilleur s’il avait été plus long.
Je m’explique : on a publié mon article sur le site (cliquez sur le tag "finance islamique") et vous voyez que je démontre qu’elle n’a rien d’islamique. De plus, votre article ci-haut semble faire fi des diverses autres applications de la finance islamique, et je veux notamment parler de la mourabaha. Je n’ose imaginer une banque qui se contenterait d’investir réellement dans le capital d’une entreprise : ce n’est pas assez rentable. Elles préfèrent rester dans l’abstrait, prêter et recevoir l’intérêt, sans aucun regard sur la manière que vous emploierez pour obtenir cet intérêt, puisqu’elle sait, presque intuitivement, que l’intérêt qu’elle exige est illégitime mais aussi inexistant car il faudra un autre crédit pour rembourser les anciens (puisque toute la masse monétaire est crédit, mais que la banque exige crédit+intérêt, il n’y aura jamais assez, d’où la spirale du crédit). De plus, si la société tombe, il est sûr que la banque perd son argent puisqu’elle n’est, en fin de compte, qu’un actionnaire.
C’est pourquoi elles feront avant tout de la mourabaha, c’est-à-dire un crédit déguisé [voyez mon explication dans mon article], plutôt que d’investir et d’être une véritable partie prenante dans la société. Mais il y a d’autres produits, il est vrai, et notamment de crédit-bail. Mais dans mon article, je fais remarquer que la finance islamique ne diffère en rien de la finance conventionnelle puisqu’elle utilise les mêmes devises et fait donc appel à la banque centrale qui lui prête de l’argent à un taux d’intérêt réel.
Cessons donc de croire en une pseudo finance islamique.