RMC : le viol de Nafissatou Diallo comparé à "un conte de fée"
26 janvier 2013 18:34, par ouimaisIl y a eu trois "prédictions auto-réalisatrices" ( cf. partie 2 de la dernière conférence de M. Asselineau proposée par EetR ) dans cette affaire :
celle contenue dans le livre de Tom Wolfe, " Le bûcher des vanités", dont ceux qui l’ avaient lu se manifestèrent très vite après que l’affaire fut révélée. Le livre est toujours disponible:il en ressort aujourd’hui que placer les mêmes types de personnages dans des circonstances très semblables ( mêmes profils des protagonistes, même ville, même quartier, même tribunal, mêmes catégories d’avocats,
similitudes dans les motivations de la presse, de la police, de la justice... mêmes traitements infamants imposés à l’accusé, mêmes discours laudatifs stéréotypés à propos de la "victime" ) :
celle assénée depuis une dizaine d’années par les medias répétant inlassablement l’ assertion fantaisiste selon laquelle l’intéressé serait le meilleur économiste de France, élucubration journalistique acceptée sans examen, ni d’ailleurs compétence, par une majorité de l’ électorat gauche comme de celui de droite ( moutons de gauche et jobards de droite qui n’en seront pas moins punis par Hollande ),
enfin celle du "héros" de l’histoire dans sa déclaration peu de temps avant l’évènement sur les éventuelles causes de son échec possible dans une compétition dont il était le favori désigné.
Il est dommage que l’on ait oublié de s’intéresser à un fait pourtant sans mystère : un projet de mise en oeuvre d’une nouvelle monnaie de référence à l’étude duquel il devait participer à l’occasion d’un G(x) à Deauville ( raison de son départ pour la France me semble-t-il ).
Il en va du comportement de la presse et de celui du public comme de celui de ces spectateurs de thrillers satisfaits du massacre sauvage du vilain méchant par un proche
de la possible victime au dénouement du drame ( dans ce domaine, et pour ceux qui sont
assez âgés pour l’avoir vu à sa sortie, " Seule dans la nuit" me paraît un précurseur du genre : la douce Audrey Hepburn achevant son tourmenteur , quel satisfaction de notre sadisme latent et de notre chaude empathie conjuguées !.. ).
Pour la nouvelle monnaie de référence, qui semble pourtant assez compatible avec la pensée de certains intervenants de ce site, on oublie ???