De l’infanticide au déni de grossesse
14 janvier 2013 13:19, par pff
Ils ont donc logiquement acquitté la jeune femme.
Pauvre femme. Tout se passe comme si elle n’avait pas vu les 9 derniers mois de sa vie, comme si, en elle, quelqu’un ou quelque chose avait tout fait à sa place pour qu’on ait l’impression qu’elle s’est fait engrosser puis qu’elle a été en cloque 9 mois, puis à accouché puis à tué le bébé puis la mis dans un bac et l’a recouvert d’un drap. C’est fou...c’est elle la victime, car femme, car enceinte.
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Mais, au fait, c’est vraiment ce qui est arrivé ! Donc, je récapitule, quand la dame est dans le cirage elle fait tout dans l’ordre que choisirait un tueur sans âme. Elle ne se perd pas dans les bois, elle ne se met pas à se promener en pyjama. Non, elle organise son délire pour faire tout ce qu’il faut pour se débarrasser de « L’horreur du réel dans laquelle la femme est précipitée. » (sic, dixit la psychoconne psycacanalyste : Sophie Marinopoulos). Comme c’est dramatiquement dit. On aurait pu aussi dire : être enceinte ou attendre un bébé.
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Résumé des points de vue :
les nouveaux juges et psy : une femme (donc victime) est plongée dans l’horreur du réel (attendre un enfant par les voies naturelles) mais s’en sort sans s’en rendre compte.
les gens autour : une future maman qui ne voulait pas de son futur bébé fait comme s’il n’existait pas et le dézingue à peine mis au monde alors même qu’elle ne savait pas qu’elle était enceinte. Logique.
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L’avocat c’était qui déjà, T. Levy ??
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A aucun moment le bébé n’est évoqué comme un être à part entière. A peine une nuisance impromptue. Un déni.
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C’est beau comme une nuit de carnage des adorateurs de Baphomet.