Récapitulons :
Madame RG se fait placarder force 10 du fait d’un manque de soumission au pouvoir alors en place, condition sine qua none pour une belle et linéaire carrière. Elle se tient tranquille pour un quinquennat, rongeant son frein, puis sort courageusement de l’ombre lorsque le Charybde de gauche prend la place du Scylla de droite contre lequel elle avait fauté et lui même prié de partir en vacances aux USA.
Espère-t-elle maintenant une déontologique (cf 02:35 bis repetita en moins de 10 secondes) récompense pour ne pas avoir donner sa démission avec pertes et fracas quelques années auparavant ? Il semblerait que ce soit le cas, l’éthique ayant bon dos (« Parce que, répond-elle, des collègues qui avaient subi comme moi des faits équivalents ont été réintégrés dans leurs fonctions, et parce que je mène un combat pour la déontologie de mon métier »). Une Légion d’Honneur fera-t-elle l’affaire ?
Les écuries d’Augias sont vastes, plus vastes encore que ce que les plus optimistes pouvaient imaginer.....
PS Trouvé ceci que je trouve intéressant et que j’ignorais :
« En juillet 2008, les RG ont été scindés en deux sur décision de Nicolas Sarkozy. D’un côté le SDIG (Services départementaux d’information générale ) et de l’autre la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), sorte de FBI à la française. »