Nord-Mali : L’Union africaine demande l’intervention de l’Otan
10 janvier 2013 01:32, par OdalisqueAhhh l’Afrique, continent toujours sous tutelle et je constate que certains pseudo dirigeants s’en donnent à coeur joie de quémander de l’aide ! Bon en attendant que l’OTAN vienne officiellement installer le chaos (création d’un point de non-retour), Messieurs les Présidents demandent que ce conflit s’internationalise et que le Mali devienne un nouvel Afghanistan !! Je rêve ou quoi ? Bon je dois avouer que je suis larguée par rapport à ce conflit, je n’ai pas suivi toute l’histoire, mais ce qui m’intéresse c’est surtout cette tendance à vouloir que les ’’forces internationales’’ viennent défendre les régimes bizarres au nom de la lutte contre le terrorisme. Curieusement, nous n’avons jamais vu l’OTAN s’intéresser au terrorisme pendant la décennie noire en Algérie, on ne voit pas l’ONU s’indigner lorsque des réseaux de pédophiles vendent et tuent des enfants et encore moins lorsqu’Israel n’en fait qu’à sa tête en Palestine. Ce contexte politico-international est de plus en plus dégueulasse et maintenant c’est au tour du Mali. Je crois que cette opération va non seulement exacerber ce qui semble être une guerre civile au Mali, mais en plus ses pays limitrophes seront grandement déstabilisés encore plus qu’à l’heure actuelle. Je crois que le pays qui semble le plus être dans le collimateur du système est l’Algérie. Le Désert Algérien, vaste territoire hostile pour certains, est un bijou géo-stratégique pour les différentes milices sans oublier son extension le Nord du Mali. Mais cette situation met la lumière sur Al-Qaeda qui est le fruit de l’ouverture d’une boîte de Pandore empoisonnée. À la limite, je peux comprendre le désir de certains groupes Touaregs d’être plus respectés parce que c’est vrai qu’il y a un enjeu économique majeur dans la région. Si je me souviens bien, il s’agit de l’exploitation du phosphate et de ses répercussions néfastes sur les populations nomades, sans oublier le mauvais partage des recettes.
Bref, si quelqu’un pouvait élaborer sur le sujet ?
Bien à vous !