Les coup de gueule, la pense pleine, au desert, entre gens de bonne compagnie,
C’est vrai que c’est de l’heroisme pure...

Vu l’omerta politico-médiatique généralisée concernant la pédocriminalité, hormis quelques cas isolés jetés en pature à la populace, je ne vois pas pourquoi O. Marchal aurait évoqué ce sujet si ce n’était pour jeter un pavé dans la mare. Je comprends votre répugnance à voir des trop nourris (et pourris) du showbiz s’apitoyer sur le sort d’enfants martyrs, mais O. Marchal a paru sincère dans ses propos et il n’a pas l’air d’être le genre de type à venir chialer en public. Cela dit, le vrai courage auquel on s’attendrait de la part d’un personnage public tel qu’un réalisateur de cinéma serait justement qu’il réalise un long métrage sur le sujet, et ce ne sont pas les sources d’inspiration qui lui manqueraient : les histoires du Belge Marcel Vervloesem ou de Stan Maillaud, rappelons-le toujours porté disparu, ou bien l’adaptation du bouquin de Gilbert Abas, ancien des R.G., dont l’interview vidéo a été publiée par E&R.
Il est vrai que J.P. Mocky s’y est attaqué de façon louable avec ses "ballets écarlates" mais, pour l’avoir visionné, il est difficile d’en vouloir aux distributeurs ayant refusé ce film tant il est mauvais.
Donc, Olivier si tu nous lis...