Faudrait-il commencer à penser que nos politiques ne sont pas là où ils sont pour notre bien, mais pour le leur ?
Serait-il possible que ce soit pour la facilité avec laquelle ils peuvent palper des pot-de vin à coup de millions, qu’’ils se battent avec une telle vigueur pour le poste ?
Serait-il possible qu’un ministre du gouvernement ait commencé à mettre la pression à Mittal afin de faire monter les enchères desdits pots-de-vin ?
Serait-il possible que parmi les millions d’euros que Mittal va lâcher, quelques-un aillent dans les poches de nos dirigeants, afin qu’ils ne lui mettent pas trop les bâtons dans les roues ?
J’ai éprouvé de la pitié pour le responsable syndical hier soir au 20h00, lorsqu’il en appelait à la conscience de normal... C’est à se demander si ce responsable ne prend pas non plus les syndicalistes pour des cons, car penser qu’un politique à de la conscience, de l’honnêteté et de la vergogne, bref penser qu’il va faire passer notre intérèt, celui du peuple, avant le sien, c’est quand même d’une grande naîveté.
Je n’ai jamais compris pourquoi lorsqu’un syndicat se met en grève localement, tous les syndiqués de la même boîte, partout dans le monde, ne suivent pas par solidarité.
Ce serait diablement efficace et d’ailleurs réglé depuis longtemps, si dès le début des soucis de Florange, tout le groupe Arcelor-Mittal avait été paralysé.
Bref, le jour où nous, les 99% comprendront qu’il faut arrêter de se battre entre nous comme des ânes, et agir soudés contre les 1%, les choses changeront, pas avant. D’ici là nous n’avons que que ce que nous méritons, y compris le mépris de la part de nos supérieurs.