Obama va peut-être finir par mériter un peu son Nobel de la Paix alors, finalement (enfin, on va voir, la maison ne fait plus crédit...) En tous cas la précision des infos de T. Meyssan impressionne.
Sur les chances de paix et les risques pour Obama de s’impliquer dans un nième processus, voir cet article très pessimiste de l’isolationniste Pat Buchanan (:la paix au Moyen-Orient est elle un mirage ?
http://buchanan.org/blog/is-middle-...
Traduction (amateur) :
La Paix au Moyen-Orient est-elle un mirage ?
Par Pat Buchanan
Avec la trêve dans la guerre qui a duré une semaine à Gaza, Barack Obama est poussé par la droite comme par la gauche à renouer le dialogue et à renouveler les efforts américains pour résoudre la question fondamentale de la paix au Moyen-Orient.
Avant de se réinvestir dans ce rôle, notre président devrait se poser des questions difficiles :
une paix réelle entre les Palestiniens et les Israéliens est elle seulement possible ?
un traité peut-il être négocié ou imposé, qui soit acceptable par Israël et l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, sans parler du Hamas qui a émergé avec un prestige renouvelé de son défi à l’un des bombardements les plus intensifs de l’époque moderne ?
Quels sont les obstacles évidents à un tel traité ?
Tout d’abord, Bibi Netanyahu lui-même, qui a présidé à l’expansion des colonies israéliennes, et s’est allié à Avigdor Lieberman, un partisan du nettoyage ethnique des Arabes israéliens, pour former une coalition de la droite dure israélienne.
Bibi pourrait-il consentir à un traité imposant le retrait de dizaines de milliers de colons israéliens de Judée-Samarie, alors qu’il s’est opposé au retrait ordonné par Ariel Sharon de quelques milliers de colons de Gaza ?
Bibi pourrait il accepter que Jérusalem devienne la capitale de la Palestine comme d’Israël, une exigence non négociable des pays arabes ?
Et une Autorité palestinienne qui renoncerait à tous droits sur Jérusalem pourrait-elle survivre ?
Un deuxième obstacle est la configuration des forces à Washington. [à suivre]