Un immense merci pour cette découverte ! Je ne connaissais Arletty que sous les mots de Prévert ou Jeanson. En 1988, alors que je venais aussi de rencontrer Marcel Carné, j’ai eu l’honneur et la chance qu’elle me reçoive chez elle (grâce un vieux retraité qui avait travaillé pour Jules Berry). Jeune, je voulais faire des films et je tenais à parler du cinéma avec mes légendes. Tout un après-midi mémorable, comme la France qu’elle nous rappelle sans cesse, pas par nostalgie ou mélancolie, mais avec la même force en soi, restée tenace et inspirée du Paris populaire.