SUITE (ET FIN) :
Bref, afin de « Redevenir des sujets parlants, des sujets structurés, c’est-à-dire de la logique indexée sur des faits, autrement dit du langage (du « logos ») indexé sur du réel, de sorte à court-circuiter les « captures imaginaires » en termes lacaniens », il convient en premier lieu de s’affranchir (de la tutelle/dépendance) de la TV… de cet objet qui fait précisément « écran » au réel en parasitant ce dernier de part son influence (voire conditionnement) sur les esprits (et sur l’imaginaire individuel)… En (nous) habituant (voire en nous conditionnant...) à rester des sujets passifs (plus ou moins déstructurés ou/et infantilisés)…
Pour ma part, depuis que je n’ai plus la TV (1), je ne ressens plus du tout le besoin de la regarder… et la perçois mieux pour ce qu’elle est (de plus en plus) devenue : un objet qui divertit et qui fait du bruit… que ce soit de part l’indigence de son contenu (et de part l’état de passivité qu’elle implique)… Pour combler un vide ou un sentiment de solitude, je préfère encore mille fois mieux l’assumer comme tel... ou bien lire ou écouter de la musique, au pire écouter une émission de radio…
(1) J’ai tout bonnement laissé passer la date limite du passage de l’analogique au numérique… ce qui ne fut pas bien difficile (voire assez « naturel ») dans la mesure où ayant déjà constaté depuis quelques années un appauvrissement (« assez inquiétant ») de son (manque de) contenu (et de son appauvrissement croissant...), ça faisait déjà quelques années que je la regardais de moins en moins… (pour ne pas dire quasiment plus…)