Les transformations silencieuses contre la gouvernance par le chaos
16 octobre 2012 22:41, par FelikseAnalyse intéressante. Avec le mérite de nous inscrire dans le temps et de faire patienter les « empressements ». 1. On apprend qu’il faut user de son intelligence et pratiquer le Kairos. Certes. Mais où le point optimum de l’action ? Car, ce point est un moment inévitable. Et comment le reconnaître ? Il n’en est rien dit ! Alors, quid de la révolution castriste où 70 patriotes viennent à bout d’une armée et d’une administration organisées et commandées, et soutenues par une puissance étrangère ? Les forces d’intervention décrites dans l’article, entrainées, aguerries, sont patriotes et servent les trois couleurs de la nation libre, égalitaire, fraternelle. Point de mercenaires dans l’Armée française. Elle n’aura même pas besoin de se « retourner ». Son esprit est celui de la nation. Elle la protège, la défend, la sert. Les autres forces agissent sous le commandement des ministères. Elles se rallieront ou seront neutralisées par la force publique constituée par le peuple. Les factions sont minimes par leur nombre 2. Le peuple n’aime pas le désordre ni les convulsions. Certes. Personne n’aime le désordre ni les convulsions. Tous aiment la concorde et la prospérité. Où donc, alors, cessent la concorde et la prospérité ? Elles cessent au moment précis où les institutions chargées de les garantir agissent contre elles par des mesures qui n’émanent pas, premièrement et dernièrement, de la représentation nationale ; par des mesures inspirées par l’étranger qui ne servent pas, en premier et dernier ressort, les intérêts de la nation ; par des mesures de contraintes économiques et fiscales qui servent des intérêts étrangers à ceux de la nation ; par des mesures arbitraires qui bafouent le contrat qui unit le peuple français à son souverain et qui, de fait, libèrent le peuple français de son allégeance au gouvernement qu’il s’est choisi démocratiquement ; par des manoeuvres médiatiques qui attisent les passions communautaires et donnent à voir des chrétiens, des musulmans et des juifs désunis et ennemis alors même qu’ils sont frères par le pacte républicain et dans la nation française ; par des mesures qui menacent d’appauvrissement, sous tous les rapports, la France et les français. Point nodal. 3. Selon l’article, en pragmatiques, nous devrions user de la duplicité et du mensonge. Nous avons été élevés dans les vertus, cardinales, de l’honnêteté et de la sincérité. Nous vivrons et combattrons sous leurs signes. Quant au secret, et à l’art du silence, nos grand-pères nous l’ont transmis.
Ouverts aux analyses tactiques, mais, nous ne sommes pas des serpents asiatiques, nous sommes français et doués de jugement et de capacités d’action réfléchie. La vérité a l’éternité. La justice n’attend pas.