Il y a un ou deux ans, un journal donnait le nombre de locuteurs français dans le monde : deux cent millions, dont quasiment cent millions d’...Africains.
Maintenant, s’il vous arrive, un jour, à l’étranger, de regardez la télévision française internationale TV5, vous pourrez y trouver des émissions provenant de la France bien entendu, mais aussi du Canada, de la Belgique, des Dom-tom (à la marge), mais pas une seule émission d’Afrique francophone, où, pour y avoir vécu, à Madagascar et au Togo notamment, les programmes peuvent parfois nous surprendre.
Ne vous est-il jamais arrivé non plus de voir à la télé des reportages français tournés en Afrique francophone et y voir des Africains francophones parlant français ( et un français meilleur que celui de certains Français de l’Hexagone) sous-titrés dans le même français, sous prétexte d’accent africain, alors que la chose ne se verra jamais pour un québéccois dont l’accent, sans offense aucune, n’est pas d’une évidence certaine pour qui n’a pas l’habitude.
Mais, bon, tout ceci participe du même mépris d’une francophonie qui, aujourd’hui, n’est qu’un réseau de plus de la Françafrique. Laquelle n’a qu’un seul détracteur honnête dans toute la classe politique française, à savoir Marine Le Pen (salut à son courage), ce qui en dit long sur le camp de la vérité.