Je sais que je semble être hors sujet, mais Sayed Hassan Nasrallah vient de confirmer que le drone au dessus d’Israël était bien un avion du Hezbollah qui a échappé à tous les radars US et israéliens, qui a récolté des renseignements stratégiques concernant les plateformes d’extraction de gaz en mer ainsi que des lieux hautement stratégiques sur le plan militaire. Rappelons qu’il a emprunté un couloir aérien militaire israélien. En fait, il s’agit d’un message très fort qui met à plat tout la pseudo supériorité technologique US et israélienne. Rappelons pour ceux qui ne le savent pas encore qu’en matière de drones, l’Iran est actuellement le plus performant au monde, aussi incroyable que cela puisse paraître, en effet il est le seul à pouvoir faire voler ses avions sans pilotes sur plusieurs milliers de kilomètres.
L’affaire du drone confirme tout ce que le leader du Hezbollah avait dit précédemment : Interdire le vol du gaz libanais et lors d’une prochaine guerre bloquer tous les ports israéliens et occuper physiquement la Galilée, ce qui serait le début de la libération de la Palestine selon ses propos. Une affirmation à nouveau réitérée.
Je relie ces nouvelles informations avec l’affaire de l’avion syrien piraté par les turcs poussés par l’Otan à provoquer la Syrie pour l’entrainer dans une guerre qu’ils pensent victorieuse ou à tout le moins qui leur permettrait de créer une situation de "fait accompli" avant d’appeler à un cessez le feu immédiat avec avantage du terrain. Je pense que c’est la seule stratégie recherchée et non une guerre d’usure. Et ce serait la seule raison qui fait que le gouvernement turc a massé des blindés à sa frontière pour une guerre éclair limité dans le temps et l’espace avant d’installer une zone d’exclusion contrôlée par la Turquie et l’Otan. Or l’intervention de Hassan Nasrallah aujourd’hui sur le plan du timing est un message très fort, non seulement à Israël et aux Etats Unis mais également à l’Otan et la Turquie, sous entendu "si nous sommes capables de cette maitrise technologique que nous devons à la Syrie, de quoi est alors capable ce pays ?"
Pour rappel, c’est Bachar El Assad qui a fait de l’armée syrienne ce qu’elle est devenue (les israéliens le savent) lui consacrant plus de 60% de son temps sur les dix dernières années... Tout s’explique, n’est-ce pas ?