Et si la vérité sortait de la bouche du petit peuple israélien ?
27 août 2012 10:07, par Robespierre
Il s’agit de la grand-mère de Yoav Shamir, auteur de Defamation. La famille de cette dame est arrivée en Palestine avant la création de l’État d’Israël. Le discours qu’elle tient est cohérent avec son point de vue : si un juif est en diaspora et ne revient pas vivre en Israël - entendez d’abord la terre, plus que l’État - c’est un escroc. À méditer car nombreux sont ceux dans les associations « communautaires » à mettre en porte-à-faux les Français israélites par un soutien inconditionnel aux politiques d’un État étranger, sans pour autant aller vivre eux-même dans cet État. Il est toujours commode de se caler les fesses au chaud dans son canapé en France et de se réjouir de ce que la situation devient de plus en plus violente en Israël. Après tout, tant qu’on n’a pas soi-même à effectuer deux ans de service. Qu’on l’aime ou pas, cette dame a plus de logique, voire de courage, que des Cukierman, des Jacouillebowitz, des Lévy ou des Prasquier.
Le documentaire développe principalement l’idée que l’utilisation massive d’un prétendu antisémitisme et du dogme historique relève de la propagande. Shamir note d’ailleurs qu’il existait déjà un pèlerinage scolaire en Pologne quand il est passé par le système éducatif israélien, qui concernait 500 élèves chaque année. Depuis l’échelle a changée pour passer à 30 000. Une dimension nettement plus industrielle. Je passe sur les images du musée Yad Vashem où se déroule une partie de l’embrigadement dénoncé par le journaliste. Le bout de maquette qu’on aperçoit dans le documentaire mériterait une rapide analyse... qui néanmoins tomberait sous le coup de la loi.