Ce n’est que la suite logique de ce qui est en place depuis 30 ans. Dernier arrêt avant le chaos. Après la crise, la rigueur voici que s’annoncent les temps de récession. La réponse de nos maitres : plan d’ajustement structurel. Autrement dit, après le paradis fédéral européen que nous ne verrons bien entendu jamais, se rappeler du renard de la fable, nous sommes entrés au purgatoire de la rigueur, une vision bien judéocratique faite de souffrance et de fautes à expier pour lesquelles bien entendu nous ne sommes responsables que de peu, pour pénétrer à présent dans l’enfer de la récession et des prochaines brouettes de billets d’euros pour acheter son pain quotidien... 1933/2013, 80 ans après un remake ? Et même si les gouvernements espagnol et italien signent le mémorandum d’un plan de sauvetage en bonne et due forme et que les Allemands cessent de faire de l’obstruction, est ce que pour autant distinguerions nous une éclaircie ? J’en doute. La BCE pourrait sortir du marché l’Espagne et l’Italie en achetant leurs obligations à court terme, afin qu’elles soient roulées à des taux convenables en attendant des jours meilleurs. En contrepartie, les deux pays devraient adopter de nouvelles mesures de rigueur avec de nouveaux sacrifices des classes laborieuses sans pour autant espérer retrouver une croissance salutaire. Il suffit d’étudier la situation de l’Argentine dans les années 90/2000...