Petit complément. Rommey est sévèrement jugé pour ses gaffes dans un article récent paru dans le magazine "Newsweek" qui a fait sensation outre-atlantique. Aucun contenu politique, évidemment, s’agissant des USA. Le journaliste dépeint un Rommey timoré et mou, et décrédibilise le candidat à l’élection américaine en soulignant des accointances douteuses et peu masculines avec... la France - rhétorique déjà utilisée en 2004 contre "l’intellectuel" John Kerry.
Rapide traduction par mes soins :
"En 1987, ce magazine avait traité George H.W. Bush de "mou" sur sa couverture. Attaque probablement injuste - ce type avait été un aviateur durant la guerre, la grande guerre, la guerre bonne, et son avion avait été abattu au-dessus du Pacifique (...) à l’âge de 20 ans, alors que dans la plupart des Etats il n’aurait pas pu consommer légalement une bière. Avec le recul, pépé Bush ressemblait à Dirty Harry Callahan à côté de Rommey, qui a passé la guerre du Vietnam à - tenez-vous bien - Paris. Où il a appris... le Français. Enfoui jusqu’aux yeux dans le sursis. Pendant que Reagan chevauchait un étalon répondant au nom viril d’El Alamein, Rommey sellait une chose nommée Rafalca - à l’exception qu’il s’abstenait même de cette tâche, laissant sa femme s’en charger pour lui. A propos d’Ann - avez-vous remarqué que c’est elle qui pilotait le jet ski durant leurs récentes vacances, alors que Rommey était assis à l’arrière, les pieds ballants, "comme un petit papoose sans défense" ainsi que l’a souligné Paul Begala ?"
Toujours utile de rappeler ce mépris impérial suintant dans la moindre allusion, à ceux qui aiment professer leur "amour des Etats-Unis". Voilà ce que ça nous a rapporté de rejoindre l’OTAN, de devenir la vieille pute belliqueuse de l’Empire, comme dirait Soral, et d’envoyer à la mort nos soldats en Afghanistan pour protéger les intérêts americano-sionistes.