Grèce, Portugal, Espagne, Italie.
Nous sommes les prochains sur la liste. Et je fais le pari que le "sauvetage" de la France sera sans doute rendu exemplaire par nos maîtres, afin de bien faire cesser l’idée, une bonne fois pour toutes, qu’il existerait une alternative ou un contre-modèle possible au néolibéralisme mondialisé, encore vaguement soutenus par la France dans l’imaginaire collectif.
Il suffit pour s’en rendre compte de voir le nombre d’articles et d’analyses que "l’exception française" suscite dans la presse économique anglo-saxonne, et le travail de sape quotidien auquel se livrent journalistes et chroniqueurs de la vie européenne sur le thème de l’austérité nécessaire (et morale).
Je vois mal les choses se précipiter avant la rentrée, mais on devrait être fixés sur notre sort sans doute en septembre/octobre, avec une remise en cause probable du CDI et du SMIC sur le modèle de ce qui a été fait en Allemagne, contraignant tout un pan délabré de la classe moyenne à accepter de devenir travailleur pauvre et à subir la précarité au nom même de la sauvegarde de l’emploi.