Pour le fond : à pieds, de par chez moi, je vais chercher l’eau à mon puits et vais ramasser mes légumes avec mes mains. J’ai des lapins et quelques poules, quelques bouquins et (surtout) des amis (une poignée) sur qui compter et qui peuvent, par réciprocité, compter sur moi. Pas de télé ni de radio mais internet que je compte évacuer. Alors quand je vois des appels de fédérations mondiales numériques, comme au terme de cette vidéo, je me marre. A quand un japonais ou un canadien ancré à 5 minutes à pieds de chez moi pour venir biner mon lopin de terre ? Si le virtuel peut venir me donner un coup de main physique, je l’attends. Mais ce n’est pas pour demain.