Il y a encore et surtout derrière cela la Banque.
Les prêts étudiants et les bourses ont été privatisés, les étudiants remboursent aux banques et le gouvernement garantit les intérêts.
Un peu comme les jeunes français poussés dans la rue par Skyrock en 2002 afin de dénoncer la montée du nazisme en France durant l’entre 2 tours, ces jeunes québécois (tiraillés parfois entre une mentalité européano-catholique plus égalitariste tout en baignant dans un monde exclusivement anglo-saxon libéral) ne maîtrisent rien et vouent le gouvernement (certes détestable) aux gémonies.
L’Empire, toujours comme en France, ne met l’accent que sur les casseurs donnant l’impression que ceux-ci sont majoritaires.
Légère différence avec la France : les éditorialistes des journaux québécois, évidemment anti-grève pour toutes les rasions du monde, utilisent beaucoup plus l’argument économique afin de dénoncer le mouvement. Chaque jour des sommes considérables sournoisement créées correspondant aux pertes économiques parviennent à convaincre la population du ridicule de la grève. Évidemment plus le temps passe, plus le mouvement est impopulaire.