Suite (...).
Il n’existe pas un modèle de BAD, mais autant qu’il existera de groupes. L’adaptabilité aux personnalités de chacun, au lieu, aux conditions locales, régionales, nationales et internationales rendront cette autonomie en partie malléable.
Le mieux est de se réunir (section locale E&R, sympathisants, autres groupes informels), de discuter des envies et possibilités de chacun et d’essayer d’élaborer une charte (comme celle d’E&R) dans laquelle tous y trouveront leur place. Cela devrait permettre d’éviter les problèmes, conflits inter-personnels et autres. Par exemple, élaborer un certain nombre de principes pour se forcer à s’y soumettre : l’intérêt du groupe est TOUJOURS supérieur à l’intérêt d’un de ses membres. Tout cela va demander des sacrifices plus ou moins douloureux, à moins de baigner par chance dans un milieu déjà très sain et favorable à ce passage.
Il faudra choisir entre rester dans la matrice et en sortir. On ne pourra pas rester un pied dedans et un pied dehors en essayant de tirer parti de l’un ou de l’autre. Evidemment, on ne peut pas s’exclure totalement des règles de la société actuelle, mais l’objectif est d’en sortir clairement et de mettre en place des stratégies d’évitement, par la constitution des réseaux justement. Si une personne possède déjà UN savoir-faire, c’est déjà énorme. On ne peut pas faire face à tout. Si on sur estime le projet, tout est voué à l’échec (abandon, déprime...).
Là vient la question du noyau à constituer. Quatre, cinq, six, dix personnes ? A voir... Avec une expérience solide, il me semble qu’une B.A.D. peut accueillir jusqu’à une trentaine de personnes maximum. Au delà, mieux vaut la scinder en deux. Mais une dizaine est un bon chiffre, en fonction des besoins prioritaires et à mon avis, pas trop difficile à gérer si les bases( de la Base...) sont solides et acceptées librement.