De la « théorie du complot » à la « théorie des Bisounours »
2 avril 2012 20:48, par jltriste mais vrai constat.
le séquençage de la discussion politique aujourd’hui :
1)L’inculture crasse qui entraine la
2)moquerie la plus vulgaire à laquelle s’enchaine le terme de
3)"théorie du complot" auquel succède souvent (si l’on insiste) l’accusation dite du
4)"ventre de la bête" à laquelle succède toujours le
5)rejet violent et froid voire les insultes,
là, plus moyen de discuter, l’auto-impétrant de la pensée correcte est alors en mode
"Robespierre sans les couilles", si il pouvait, il instaurerait la terreur rien que pour vous !
Ainsi l’obscurantisme règne.
Le modus operandi des manipulateurs siège uniquement dans l’égo des manipulés, et leur égo est boursoufflé par toute une vie passée à subir le marketing de l’industrie.
On en est aujourd’hui à penser, par exemple, que même si tout le monde porte des converses, sur moi elle feront original, ou bien encore que même si tel modèle de nike est vendu par million dans le monde, il fait tout de même de moi quelqu’un d’exceptionnel...
Jaques guigou parle de notre société actuelle en tant qu’"égogestion généralisée", on voit bien par le séquençage de la discussion politique, que tout le monde a expérimenté sur ce site, que tout est géré par l’égo de la personne en face de nous, il ne cherche ni la vérité ni la connaissance, sans les avoir jamais cherché il pense les avoir en lui de toute façon (l’homme-dieu), non, ce qu’il cherche c’est le renforcement de son égo boursoufflé (par le marketing), c’est donc nous vampiriser, c’est pour cela que ne s’engage pas une discussion entre adultes mais un combat de sous-hommes, une fois la "théorie du complot" mise en évidence (uniquement par l’affirmation répétée, non étayée) on devient une proie symbolique pour ces vampires qui vont alors essayer de se nourrir de notre possible humiliation privée, ou mieux, publique.
Le satanisme américain est divisé en deux catégories de prédateurs : les "loup-garous", des prédateurs violents, froids et utilitaires, et les "vampires", des prédateurs hypocrites qui jouent tout le temps la carte de la beauté et de l’amour, des remords et du grand coeur. Les deux se partagent le pouvoir sur les "faibles" avec plus ou moins de bonne entente.
C’est bien évidemment une image parfaite pour décrire le nouvel ordre mondial et son diabolique clivage partisan. Il n’y a pas de hasard à cela. Non plus dans cette mode des séries mettant en scène ces deux catégories de monstres.