Chère Marion,
Autant j’admire votre travail, autant je vous trouve extrêmement dure avec le plan d’éducation de Lepeletier, et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abort, le plan de Condorcet, qui fût au final choisit et qui nous reste aujourd’hui, n’a pas empêcher l’exploitation de plus de 200000 enfants aux alentours de 1848 (cf. Henri Guillemin sur la commune) pour optimiser les bienfaits du machinisme.
Ensuite, le travail physique que propose Lepeletier, et qui semble tant vous choquer, concerne le Noviciat à partir de 12 ans. Pour remettre les choses en perspective, le noviciat moderne commence aussi à partir de douze ans (quatrième), et les enfants d’agriculteurs (je parle d’expérience) commence aussi à aider leurs parents aux alentours de cet âge là. De plus, qui n’a jamais ramassé des fruits dans un verger pour se faire de l’argent de poche à cet âge ?
Enfin, le plan de Lepeletier avait l’avantage de ne pas créer d’élite (nivèlement des classes). Chose qui fût reproché à Condorcet, et celui-ci répondit que ce n’était pas important du moment qu’elles (ces élites) se mettaient au service de la république. Et sinon ? bienvenue en 2012.
Je comprends votre aversion pour l’exploitation infantile (cf. vos ouvrages), mais, sauf erreur de ma part, je ne crois pas que le Noviciat rentre dans cette catégorie. Pour ma part, il me semble que l’apprentissage d’un métier (dans le sens manuel du terme) manque gravement aux génération nouvelles (incluant la mienne) pour contrebalancer la surexcitation intellectuelle moderne et nous rapprocher du réel.