On l’a appris il y a peu. L’offensive impériale en cours contre la Syrie fait partie du plan plus large de bombardement et d’invasion de l’Iran. Le plan a échoué et les stations radars millimétriques syriennes sont toujours actives. Ces stations radars (comme celle située au sud de Damas) modernisées récemment par les russes sont capables de détecter tout décollage et donc permet d’anticiper les attaques militaires éventuelles contre la Syrie, l’Iran et le Hezbollah. La portée des radars est telle qu’ils couvrent à présent l’ensemble du territoire israélien et jordanien, le golfe d’Aqaba et le nord de l’Arabie saoudite. En outre, la Russie a rééquipé le radar syrien déployé au Liban et a organisé l’échange de données entre les systèmes radars. La Russie peut surveiller les déplacements des navires et avions américains et israéliens dans la Méditerranée orientale jusqu’à Chypre et à la Grèce.

Ces dispositifs complètent les systèmes d’arme Yakhont P-800 qui ont changé la nature de la guerre navale, des offensives géopolitiques et géostratégiques israélienne et turques, mais surtout proposer une crédibilité défensive dans l’éventualité d’une adhésion de la République du Liban au Projet de Défense territoriale avancée du Liban qui pose comme principe l’intégrité des eaux territoriales souveraines du Liban. Une autre guerre s’annonce, celle du gaz... Alors que l’autre n’est toujours pas engagée...