Ce coin du monde est à surveiller. L’Azerbaïjan n’est pas de taille loin s’en faut pour affronter une nouvelle fois l’Arménie. Jouer double jeu avec l’Iran relève soit de l’idiotie totale soit de l’aveuglement, le même qui a conduit la Géorgie dans le mur. Le motif d’un gazoduc concurrent à celui des russes va les précipiter dans le gouffre. Isolé, encerclé, l’Azerbaïjan mise sur la prétendue supériorité du matériel occidental. Sans doctrine militaire solide, sans profondeur stratégique, juste l’illusion des "expertises" étatsunienne et sioniste. Les Turcs ne bougeront pas. Le turc est prudent. On l’a vu dans l’affaire syrienne. Tout dans l’excès verbal, la bouffonnerie. A peine capable d’affronter des forces de très basse intensité comme l’armée chypriote ou les maquis kurdes. L’Arménie a récemment mené des réformes stratégiques profondes avec des capacités accrues en terme d’infanterie d’assaut. L’Arménie a intégré ce que les occidentaux ont abandonné : le prix du sang. Des trois ans de guerre, ils ont appris et admis qu’un sergent pouvait prendre des décisions tactiques. Alors que l’Azerbaïjan a juste appris à mener un conflit suivant les préceptes occidentaux c’est à dire sur des écrans, à grands coups de joystick. On a pu en mesurer les résultats probants en Géorgie et au Liban.