On a eu bien peur mais nous voilà rassurés. Marine Le Pen aura bien ses cinq-cents signatures.
Comme d’accoutumée à l’aube de chaque élection présidentielle, le parti filial des Le Pen nous aura fait vivre un interminable suspense et mis la boule au ventre durant plusieurs semaines.
Qu’à ce la ne tienne. Encore une fois, la candidature du FN à l’élection présidentielle sera bien validée.

Cette difficulté génétique à recuillir le nombre adéquat de signatures... Info, intox ?
Certes, il est indéniable que les candidats Le Pen successifs ont davantage de difficultés à obtenir une marge de sécurité aussi importante que d’autres. De là à ce qu’il y ait un véritable risque qui ne leur permette pas d’être présents à la Présidentielle, le doute subsiste. Chacune des élections semble par ailleurs démontrer le contraire.

Pour une candidate qui se dit hors système, comment ne pas penser qu’il ne s’agît que d’un stratagème de communication ? Comme d’autres candidats abusent de ficelles diverses pour attirer projecteurs et médias sur eux.

Le seul mérite de cette énième affaire de signatures sera peut-être de réouvrir le débat sur le bien-fondé d’un tel système et de le corriger.