« À quelques jours de la sortie du roman "Orléans" (le 21 août), d’une violence assez inouïe à son endroit, le père de Yann Moix, José, livre sa version de l’histoire familiale. Lui et son épouse, toujours Orléanais à ce jour, ne reconnaissent aucun fait de maltraitance sur leur fils, dans les années 1970-80. Contrairement à ce qui est narré dans le roman et rapporté dans les médias. »
C’est l’intro de l’article de La République du Centre de ce 17 août 2019.
Il s’agit d’un livre de vengeance, de vengeance contre ses parents, qui sont vieux aujourd’hui. Son père, âgé de 75 ans, a été mis au courant du contenu du livre à venir. Des scènes de torture, des coups, du sang, des humiliations... On a l’impression que Yann a été élevé par un couple de gestapistes et qu’il était un résistant juif qui refusait de parler. On exagère à peine, écoutez ce que dit José, son père :
« Il y a quelques années, Yann a déclaré ceci à la télé, chez Franz-Olivier Giesbert. Il a dit que, lorsqu’il était enfant, je rentrais tous les soirs après 22 heures à la maison, complètement bourré. Il a dit que je lui tapais alors dessus à coups de fouet ou de fils électriques. Il a dit qu’il repartait le lendemain au collège le visage tuméfié et ensanglanté. Tout ça est totalement faux. Je n’ai jamais frappé mon fils à coups de câbles électriques, ou avec quoi que ce soit.
Dans une autre émission, il a rapporté que je le mettais à genou devant notre cheminée, et l’obligeais à brûler lui-même ses livres et dessins en le frappant. Comment peut-il inventer de telles choses, aussi odieuses ? J’ai des origines catalanes et ai été strict, j’en conviens, mais jamais je n’aurais été capable de faire manger ses excréments à mon fils. Prétendre cela relève de la psychiatrie, ce n’est pas possible !
Je n’ai pas lu son roman, peut-être le ferai-je d’ailleurs, même si je sais que ça va me faire mal. Je sais plus ou moins ce qu’il y a dedans, car on me l’a rapporté. Mais comment Yann peut-il décrire sa mère lui courant après avec un couteau pour le tuer ! On croit rêver, c’est aberrant. Comprenez-moi bien, qu’il m’en veuille à moi parce que j’ai été sévère, je peux l’accepter, mais le reste de la famille (qu’il ne voit plus non plus) ne lui a jamais rien fait. Jamais sa maman n’a levé la main sur Yann. »
L’explication de cette sévérité transformée par le miracle du roman en scènes de tortures réside peut-être dans le fait, et son père le reconnaît, qu’il n’a pas pris en compte le « haut potentiel » de son fils, selon l’expression à la mode. Sans vouloir tomber dans la psychologie de bazar, ceux qui s’intéressent à Moix ou qui ont lu un de ses livres ont noté un tournant depuis qu’il a abandonné son antisémitisme post-adolescent. Il a épousé les thèses sionistes et a été pris logiquement sous l’aile de BHL (ils publient tous deux chez Grasset).
Cette plume brillante auparavant d’extrême droite s’est alors vautrée dans la bien-pensance socialo-sioniste la plus vile. Il a par exemple accusé les forces de police de violences envers les clandestins de Calais, ce qui représente une véritable inversion accusatoire. En effet, de nombreux gauchistes qui préfèrent l’invasion de la France à l’ordre public surveillent en permanence les faits et gestes des policiers, prêts à dégainer un procès ou une caméra à la moindre main levée. En revanche, on n’a pas entendu Moix, qui a fait un film pro-migrants (pour lui ce sont les « juifs » d’aujourd’hui), lever la voix contre la répression des Gilets jaunes...
Pourtant, il y avait là matière à s’indigner, vu le niveau de violence oligarchique. Lui qui se dit enfant martyr, le vrai martyr filmé par toutes les caméras possibles ne l’a pas touché !
Moix a fait une blague sur les Gilets jaunes dans Salut Les Terriens ! à partir de la 49e seconde :
Et ça rejoint la martyrologie de Yann Moix : on a l’impression qu’il se cherche une Shoah personnelle, et au besoin il affabule. Comme beaucoup de mythomanes, il arrange son passé pour dilater sa souffrance et accéder ainsi au prestige du martyr. Le cas a existé avec Alexandre Jardin, autre mythomane du milieu, qui a inventé de nombreuses anecdotes – cette fois-ci positives sur sa famille – afin de prouver son génie...
Mais Alexandre Jardin a lui aussi fini par se trouver un martyrat, ce sera son grand-père, qui a travaillé en tant que dircab de Laval. Cela donnera un énième livre montrant combien le petit Alexandre a honte de sa filiation et combien il est siono-compatible. Cependant, les historiens doutent de la réalité du portrait... Même Serge Klarsfeld doute que Jean Jardin ait participé à l’organisation de la rafle du Vel’ d’Hiv’ ! La Sainte Tribu ne le reconnaît pas comme l’un des siens, misère !
Ces deux auteurs sont donc devenus, par deux chemins différents mais parallèles, de grands pourfendeurs d’un nazisme qui n’existe plus. Mais il existe un sionisme aux commandes qu’ils se gardent bien de dénoncer. C’est une autre histoire...
Sélections de tweets miraculeux du génie littéraire Alexandre Jardin
« Devenir quelqu’un de normal, c’était une indécence chez nous… Pendant 20 ans, j’ai été bombardé par des êtres qui passaient à l’acte dans leur folie. » (Alexandre Jardin dans l’émission Vol de Nuit, sur TF1)
On aime tous le merveilleux quand il s’invite dans nos vies. Certains, plus impatients que d’autres, n’hésitent pas à le fabriquer...
Faire un jour un film bref de tous les yeux intenses des personnages de mes livres : ma mère, Le Zèbre, Mademoiselle Liberté, Fanfan, Lord Cigogne, le Petit Sauvage, mon père, etc. Voir de face leur regard rieur, leur folie contagieuse ! Le regard dit tout https://t.co/7fxz3vFdbL
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 28 janvier 2018
FOU RIRE DANS LA GARE DE LYON PARDIEU !!!!! La littérature déjante ! Une lectrice (Québécoise forcément) m’aborde, me colle un écouteur dans l’oreille et, citant mon tweet d’avant, m’invite à danser comme une folle sur I will survive !!!! Puis file ! https://t.co/gB5tdZbujp
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 13 octobre 2018
Si touchant, une femme dans le tgv qui se penche et me souffle émue : « J’adore Ma Mère avait raison ! Ah, si mes fils pouvaient penser comme vous ! ». Puis elle retourne s’asseoir devant moi, discrète. pic.twitter.com/Xina0bnJLH
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 16 janvier 2018
Dans une salle d’attente, tomber sur un ex. de @femmeactuelle et voir que ma « lettre d’amour en larmes » est reçue... J’aime tant que cette professeur de Liberté agrandisse la vie des autres... Ah, que l’existence soit toujours plus grande ! pic.twitter.com/cawCXoyGtU
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 30 décembre 2017
À Montparnasse, dans un café, une femme me dépose un petit mot et file.
Elle m’écrit qu’elle va déposer ce dimanche mon livre sur ma mère sur la tombe de la sienne.
Elle lui a écrit une phrase sur la 1ère page : « Tu n’as pas osé vivre ta vie, moi j’oserai quoi qu’ils disent » pic.twitter.com/g97YAKctgz— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 24 novembre 2017
Un malveillant a coupé le frein arrière de mon scooter. Vandale primitif ? Mari furibard d’une lectrice de #mamereavaitraison ? La littérature est un risque... Congelé, je roule très prudemment...
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 1 décembre 2017
Magique que les livres relient... pic.twitter.com/hKvoeAqDIc
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 10 novembre 2017
Quel franc bonheur ! Marine Le Pen est battue. Nous, les citoyens, allons avoir le temps de réparer la France :-)) Quelle joie ! https://t.co/gEscFyFnVz
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 8 mai 2017
À Montreal, une dame me demande si je suis Alexandre J. Naturellement, je dis non. Elle est désolée. Je dis oui. Elle ne me croit plus !!!! pic.twitter.com/m7so5eNau5
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 17 juin 2017
J'aime la part (folle) des gens qui vibre lorsqu'ils m/elles lisent mon dernier roman... Reçois pluie de messages inouïs de belle liberté !
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 5 novembre 2016
Livre génial de lucidité. On savait tout avant la guerre sur le nazisme. La cécité française et le déni fou des périls fait tjours le reste. pic.twitter.com/wmnS05B640
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) 10 mars 2017
On a retrouvé un échange entre Marc-Olivier Fogiel et Alexandre Jardin datant du 11 septembre 2005...
Fogiel : « Alexandre Jardin a décidé de casser son image trop lisse en racontant ses folles histoires de famille. Entre une mère polygame, une grand-mère nymphomane, je vous ai pas encore tout dit, y a des histoires de guenon là-dedans, vous allez voir, c’est sa vraie vie. [...] Votre grand-père couchait avec votre nounou, qui vivait sous le même toit que votre grand-mère, tout en étant la maîtresse de votre oncle et du meilleur ami de vos parents, qui lui-même est en ménage avec une guenon prénommée Zaza ! »
Jardin : « La version que vous avez lue, c’est plutôt la version allégée. »