Qui se servent des Ukronazis.

Ce sont des Panzer ? Si oui, ne vous inquiétez pas, ce sont des archives de la guerre 39-45. Les "informations" françaises ne sont plus à ça près.....

Croire les médias ukrainiens ? Quelle blague, c’est encore pire que les médias occidentaux et que la Corée du Nord. La fermeture il y a quelques jours des médias pro russes en Europe ca fait des années qu’ils la pratiquement sans aucune retenue. Et ils viennent de fermer les 11 partis politiques, arrêter les journalistes qui ont enquêté sur des affaires de corruption.
Si tu écoutes les médias ukrainiens ils ont écrasé les russes et sont déjà aux portes de Moscou !
Sauf qu’ils sont acculés et perdent du terrain chaque jour.

D’ailleurs si tu veux y voir un peu plus clair voila un telegram qui débunke les fausses infos ukrainiennes : https://t.me/warfakes

Pour avoir suivi de très très prés la guerre du Nagorno-Karabakh en 2020 et notamment les chiffres annoncés par la partie arménienne sur les pertes de l’adversaire je peux t’assurer qu’il ne faut surtout pas se fier à ce genre de communiqué.

Peut-être les Russe ont perdus 10 000 hommes... Peut-être. Mais compte tenu de l’avancée des troupes Russe, s’ils ont perdu 10 000 hommes en ayant un sérieux avantage militaire, nous pouvons évaluer à 30 000 peut être 40 000 les pertes Ukrainienne.

 Un Zelensky aux abois
 Un Zelensky qui negocie
 Un Zelensky qui se trouve surement en Pologne
 Un Zelensky qui pleure partout
 Les Russes qui ont conquis la moitié de l’Ukraine....

Cette guerre tient encore un peu de la faute des occidentaux qui envoient des armes qui ne permettront pas aux Ukrainiens de gagner la guerre.

Soit dans quelques jours on se réveille et Zelensky aura déposé les armes et fui au USA

Soit nous nous réveilleront dans chaleur et lumière.

Plus vite cette guerre se termine mieux ça vaudra pour tout le monde compte tenu des fous furieux qu’il y a coté occidentaux sans oublier que pour nous Français il y aura de grosses répercutions. La première étant que ce conflit renforce Macron

@ chocapic
Tu dois aussi croire que la Corée du Nord est un pays "totalement fermé " comme le disent Bhl, bfm tv, France info. ... Je visitais la Chine, il y a quelque temps et je me suis retrouvé en Coree du Nord sans le savoir : pas de frontière entre ces deux pays. La plupart des Coréens du Nord travaillent d’ailleurs en Chine.
Alors tu as dû entendre la même clique dire que les médias de Corée du Nord mentent, plus que les médias des autres pays...apprends le coréen et ensuite tu pourras,comme moi en Chine, te faire une idée de la réalité.

@haman
Méfie toi des images : les chars et véhicules ukrainiens sont de même modèle que les chars russes en général...donc facile de bidonner les infos, images etc...

Haman,

impossible de savoir le nombre exact mais il est très probable que les pertes russes soient très élevées. Je suis plutôt d’accord avec vous, si les Ukrainiens donnent des chiffres invérifiables, il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui l’armée russe est bloquée par l’armée ukrainienne qui résiste, qui tient, qui ne recule plus et qui inflige de lourdes pertes aux russes.

L’armée ukrainienne est aujourd’hui beaucoup plus forte qu’en 2015 au moment de Debaltsevo. Les Ukrainiens résistent et déplacent des réserves et des armes lourdes et contre-attaquent. C’est le résultat du travail qu’ont réalisé en 8 ans les instructeurs de l’OTAN.

Contrairement à ce que s’imagine Moreau, le temps joue contre les Russes, chaque jour qui passe sans avancée majeure menace le succès de l’opération russe. Et chaque jour, le moral des Ukrainiens remonte... chaque jour ils peuvent constater : « Nous sommes toujours là, nous ne nous sommes pas effondrés, nous tenons face aux Russes »...

Mal informé, Moreau croyait il y a trois semaines que l’encerclement de l’armée ukrainienne était déjà achevé :

« En réalité ce dont on parle, c’est que le gros de l’armée ukrainienne qui était massé dans l’est de l’Ukraine est totalement encerclé et que on peut estimer que l’essentiel des combats, à partir du moment où je pense que demain on verra que le verrouillage est complet, eh bien l’essentiel des combats est terminé » Bulletin N°69 du 02.03.2022

Trois semaines plus tard, l’encerclement n’est toujours pas achevé et on a même l’impression que l’essentiel des combats n’a pas commencé. Prudence, donc, avec les affirmations de Moreau qui a prouvé à de multiples reprises qu’il n’est pas un commentateur fiable.

@Anne de Montmorency : Si Xavier Moreau n’est pas, selon vos dires, "un commentateur fiable", dites-nous alors ce qui fait de vous une contradictrice fiable. Cela peut nous intéresser, à la lumière de vos propos, péremptoires car non sourcés. Pourriez-vous étayer vos dires en citant vos sources informatives, merci.

le temps ne joue pas pour les ukrainiens, chaque jour qui passe c’est l’effondrement de l’’Ukraine, au point de vue économique, social, démographique. L’Est, soit la partie productive du pays est à l’arrêt. On prévoit que 40% des surfaces agricoles ne seront pas récoltées EN 2022 . Pour l’industrie ce doit être pire et tourné exclusivement vers la guerre, donc vers la destruction et pour le tourisme, ce sera 98% de pertes d’activité .
Pour l’ Ukraine mieux valait perdre une guerre de 6 jours, que l’option de l’OTAN, qui est de leur faire gagner une guerre de 6 ans, où la Crimée et le Dombass seront quand même annexés par la Russie , même si c’est une Russie trés affaiblie

@Jean Je ne crois pas que la Corée du Nord ment plus que les pays occidentaux, c’était plus une expression pour ouvrir les yeux à Haman, calme toi. Par contre je ne savais pas que la frontière avec la Chine était ouverte, c’est intéressant.

@agri

le temps ne joue pas pour les ukrainiens, chaque jour qui passe c’est l’effondrement de l’’Ukraine, au point de vue économique, social, démographique.

Oui, c’est vrai, mais l’Ukraine est sacrifiée, elle ne compte pas pour les Etats-Unis, ou plutôt, son seul intérêt est d’être l’occasion d’infliger le maximum de sanctions et de pertes humaines à la Russie : les Américains se battront jusqu’au dernier Ukrainien. Les E.-U. ont tout fait pour forcer la Russie à entrer en guerre et ils feront tout pour que cette guerre soit longue, sanglante et coûteuse.

Après, ce qu’il faudrait, c’est mettre en perspective les nombreuses et graves erreurs de Moreau. Parce que si l’issue de la guerre ne dépend pas de nous (bien que nous souhaitions tous une grande victoire russe), il dépend de nous de nous laisser abuser ou pas par les analyses défaillantes des uns et des autres. Parmi les raisons qui ont induit Moreau en erreur, il y a le mauvais usage de la notion d’ « acteur rationnel », il serait très utile de remettre en perspective cette notion :

«  Lancer une offensive dans le Donbass pour Kiev et Washington sera un risque énorme, un véritable coup de poker, ce qui fait que, en tant qu’analyste rationnel et logique, nous avons du mal à y croire. Cependant la question se pose de savoir si Kiev et Washington sont encore des acteurs rationnels.   » Bulletin N°16 du 12.03.21

«  Mais encore une fois, nous avons affaire à des acteurs irrationnels et il faut prendre ça en compte.  » Bulletin N°19 du 03.04.21

«  Je maintiens mon analyse initiale, c’est-à-dire que nous ne sommes pas tombés dans l’irrationalité la plus complète, Kiev et Washington ont beaucoup plus à perdre d’une intervention russe en Ukraine qu’à y gagner  » Bulletin N°65 du 13.02.22

«  Je n’imagine pas jusqu’à présent une grande offensive kiévienne ordonnée par Washington, j’ai du mal à y croire, j’ai du mal à croire que et Kiev et Washington aient atteint ce niveau d’irrationalité.  » Bulletin N°66 du 19.02.22

Moreau croit que l’acteur devient irrationnel quand il agit autrement que prévu par lui. Non seulement la notion d’acteur rationnel induit Moreau en erreur mais elle inhibe aussi toute remise en cause : ce ne sont pas ses analyses qui sont fausses, c’est l’acteur qui est irrationnel. C’est peut-être la grande leçon que nous puissions retenir du fiasco des fausses prévisions de Moreau.

Xavier Moreau fait des analyses très intéressantes. Le reproche qu’on peut lui faire est qu’il est trop positif et a une tendance à croire que ca va toujours bien se passer. C’est ce qui fait aussi une part de son succès, on a besoin de nouvelles rassurantes dans ces temps sombres.

"Moreau croit que l’acteur devient irrationnel quand il agit autrement que prévu par lui." : Un analyste spécule toujours en se basant sur le baromètre du rationnel, du prévisible, du coutumier, et ce n’est que rétrospectivement que l’on peut mesurer à quel point l’événement s’est éloigné de ce paradigme, pas avant, auquel cas Xavier Moreau serait marabout. Donc votre procès en compétence repose sur un horizon d’attentes qui n’est pas du tout ce qu’offre l’analyse géopolitique : vous râlez contre les erreurs de Météo France parce que l’averse n’est pas tombée au-dessus de l’étang, alors que le commentaire d’actualité de guerre exige que l’analyste se réfère à une nomenclature de situations semblables déjà survenues et de scénarios probables à venir, pour émettre des hypothèses de travail. On attend de Xavier Moreau un travail interprétatif et spéculatif, pas les prédictions omniscientes de la Pythie de Delphes. Vous vous trompez donc d’exercice, je le crains.

"C’est l’acteur qui est irrationnel. C’est peut-être la grande leçon que nous puissions retenir du fiasco des fausses prévisions de Moreau." : Là, c’est le paroxysme de la cucugnanrie. Vous comptez bouder longtemps le Père-Noël qui n’a pas apporté le cadeau prévu ou réagir en adulte ? Depuis quand un analyste indépendant en géopolitique du conflit, qui n’est pas membre d’un gouvernement, pas convié aux réunions de crises, donc pas dans le secret des dieux, est-il censé jouer les oracles ? À moins que vous n’en attendiez des annonces cryptiques d’homme introduit, à la Jacques Attali ? Là, votre déception a quelque chose de puérile.

L’analyse politique, lorsqu’elle est menée à chaud et de manière indépendante, consiste en jeu de prospectives audacieuses, de conjectures intuitives, d’inférences logiques, et de spéculations plausibles, à partir d’éléments factuels, eux-mêmes sujets à interprétation en fonction
 du contexte immédiat
 du paratexte historique
 du sous-texte idéologique
 des déclarations ouvertes des divers camps
 du non-dit et de l’implicite diplomatiques
 de la subjectivité et de la sagacité de l’analyste
Et à ce jeu-là, Xavier Moreau fait plutôt partie de la pincée de très bons.

Moreau pêche un peu par excès d’optimisme quand d’autres par excès de pessimisme.

Je pense qu’un de ses problèmes d’interprétation est qu’il a uniquement des correspondants russophones en Ukraine, donc il n’a pas mesuré le patriotisme ukrainien et leur haine irrationnelle de la Russie. Moi même quand je suis allé y habiter, je pensais trouver beaucoup plus de soutien pour les Russes, mais même des bobos russophones et internationalistes se mettaient à parler Ukrainien par patriotisme, et il était impossible d’avoir une discussion avec eux sur le sujet, car ça partait tout de suite dans l’émotion.

Donc oui le sujet est vraiment irrationnel. Quand à la télé un journaliste ukrainien d’origine arabe cite des nazis allemands pour expliquer qu’il faut massacrer tous les enfants russes il n’y a aucune rationalité, juste du fanatisme et de la folie entretenue par la propagande.

On retrouve un mélange de vieux ressentiment de l’époque soviétique, de fierté nazie et racialiste, plus des promesses de mode de vie à l’occidentale. Le pays voulait devenir une start-up nation, les entreprises informatiques venaient de partout, l’immigration africaine et asiatique commençait, les LGBT aussi, les jeunes kiéviens se rêvaient déjà comme des occidentaux et reniaient une partie de leur passé pour se créer une identité nouvelle. Ce pays est un mélange bizarre de pauvres beaufs nazis mal dégrossis et de de jeunes libéraux riches dans l’IT parlant anglais, unis par leur haine commune de la Russie.

Donc Moreau a cru que les Ukrainiens dans l’ensemble accepteraient l’occupation russe comme dans l’Est et qu’ils se rendraient, mais ce n’est pas du tout le cas. Surtout que l’OTAN les pousse à se sacrifier en continuant à leur faire de Belles promesses. Et la Russie est dans une situation compliquée à essayer de détruire l’armée d’un pays fanatisé sans tuer sa population.

Les ukrainiens avec leurs soutiens occidentaux sont bien meilleurs que les Russes dans la communication 2.0 donc on a l’impression que leur armée est bien plus forte que que dans la réalité.
Ceci dit les Russes ne sont pas vraiment bloqués, ils avancent juste très lentement et détruisent petit à petit les poches de résistance.

Cher Choc à pic

Moreau pêche un peu par excès d’optimisme

Je crois que nous sommes d’accord sur la décomposition de l’Ukraine, encore accélérée sous l’influence occidentale, et sur notre souhait d’une victoire russe éclatante et rapide.

Cela dit, c’est bien plus qu’un « excès d’optimisme » qui a induit Moreau dans ses erreurs. Il y a chez lui une incompréhension du modèle de l’acteur rationnel :

https://journals.openedition.org/co...

Incompréhension du modèle en lui-même et incapacité à en critiquer les limites. C’est un défaut de méthode, qui conduit à des conclusions aberrantes en comparaison de la réalité telle qu’elle se concrétise finalement.

C’est de cela dont je voulais parler en disant qu’il faudrait “mettre en perspective” les défaillances de Moreau. La réalité politique n’est pas un univers purement « rationnel et logique », c’est le domaine du contingent, du dialectique (au sens d’Aristote). Avec sa prétention à la rationalité et à la logique, Moreau a écarté les paramètres qui ne collaient pas à son modèle et qui annonçaient pourtant l’imminence de la guerre. Il est lui-même un Gamelin : rivé à son modèle théorique et incapable de l’adapter aux signes concrets qui imposaient de le renouveler. Moreau s’est accroché jusqu’au dernier moment à son affirmation qu’il n’y aurait pas de guerre comme Gamelin s’est accroché à l’idée que les Ardennes étaient infranchissables...

Il y a une perspective qui dépasse le cas de Moreau, c’est notre incapacité (dans la "résistance" en général) à reconnaître nos erreurs et à apprendre d’elles. Il faudrait organiser des stages de formation avec des cadres du Hezbollah qui est devenu maître en la matière de mesurer sa propre faiblesse et de jouer serré sans faire d’erreur :

https://youtu.be/pNIx2oxHHLE

« They developed, and we developed too, and we surprised them.  » Sheikh Nabil Qaouk

Le raffinement de Qaouk est immense ; personnellement, j’admire plus que tout le type de l’homme civilisé qu’il incarne à la perfection.

En tant qu’opposants au régime macroniste, nous sommes dans le rapport de force le plus asymétrique, si en plus nous nous intoxiquons avec des analyses frelatées, alors vraiment, il n’y a plus d’espoir... Quand Moreau dit que Washington a « plus à perdre d’une intervention russe en Ukraine qu’à y gagner » (B. N°65) que dit-il de lui-même ? Notre seule arme est le Logos, Alain Soral ne cesse de nous le répéter...

Amicalement

Très révélateur de la courte vue de Moreau est son commentaire de cette carte :

https://twitter.com/stratpol_site/s...

« L’avenir de l’Ukraine vu par une chaine de télévision polonaise, je leur souhaite bien du plaisir avec la Galicie et la Volinie  » (X. Moreau 25.03.22)

Courte vue parce que la Russie a ici une occasion extraordinaire de retourner la Pologne et de la faire revenir à des relations non hostiles, voire amicales.

Car aucun gouvernement polonais ne peut refuser l’offre de récupérer Lvov. Si un gouvernement polonais refusait cette offre, il chuterait immédiatement et serait remplacé par n’importe quelle autre équipe annonçant son désir de l’accepter. Lvov est à la Pologne ce que l’Alsace-Lorraine fut à la France de 1900 : un appel irrésistible. Et si la Russie parraine le retour de Lvov en Pologne, alors toute la politique américaine en Europe de l’est se trouve remise en cause.

Si la Russie offre Lvov à la Pologne en échange de la garantie que la Pologne n’émettra aucune revendication sur la Biélorussie et tout en garantissant à la Pologne que la Russie défendra les territoires polonais de l’ouest contre l’Allemagne (pris sur l’Allemagne en compensation des dommages de la guerre de 39-45), il y a la possibilité d’une recomposition de l’Europe avec la formation d’un bloc chrétien-conservateur réunissant Russie, Hongrie, Pologne et Biélorussie, opposé à l’idéologie libérale-libertaire (homosexualiste, avortiste, immigrationiste, africaniste, anti-chrétienne, anti-nationaliste), avec fourniture de gaz à volonté pour les nouveaux alliés de la Russie. Et même un accord de défense Russie-Pologne-Hongrie-Biélorussie contre d’éventuelles tentatives de l’Ukraine résiduelle.

La possibilité que la Russie parraine la récupération de Lvov par la Pologne est un immense coup diplomatique qui n’attend que d’être joué. C’est très sérieux. C’est très possible. Et il est stupide de s’en moquer. Parce que c’est l’avenir chrétien de l’Europe qui est en jeu, parce que si une Europe ethnique et chrétienne a encore un avenir, c’est ici, et nulle part ailleurs. Et une réconciliation Russie-Pologne, c’est aussi le plus grand pas en avant vers une réconciliation Orthodoxie-Catholicisme (le pire cauchemar des judéo-protestants).

Il y en a qui ne comprennent strictement rien aux enjeux de l’Europe de l’est...

Une alliance militaire Russie-Pologne ? Le seul fait d’envisager cette réalité vous place d’emblée au centre de l’incompétence à laquelle votre présomption vous donne l’illusion d’avoir échappé :
1- La Pologne a passé les 70 dernières années à s’arrimer au bloc euro-atlantiste afin de se protéger de la Russie et non d’être protégée par elle.
2- Viscéralement russophobe, la Pologne stationne en permanence, depuis 15 ans, 53 000 hommes sur son front Est, en représailles à l’intensification de la coopération militaire entre la Russie et la Biélorussie. Donc votre rêve d’alliance Russie-Pologne-Hongrie-Biélorussie verra le jour dans une suite des Contes de Grim.
3- Depuis la reprise de la Crimée par Moscou et le déclenchement de la guerre dans le Donbass, Varsovie partage la même lecture des événements que Kiev, et ne fait que chouiner sur la prétendue ingérence du Kremlin. La Pologne n’a de cesse de réclamer le maintien des sanctions contre la Russie.
4- Lors du Sommet de L’OTAN à Varsovie, en juillet 2016, le président Duda a plaidé pour la création d’une armée européenne afin de compenser la réduction des forces européennes due au Brexit. Toute la diplomatie polonaise se résume à crier au viol devant ce qu’elle perçoit comme le spectre de la menace russe, donc les fiançailles, c’est pas pour demain.
5- La Pologne, ennemi haineux de la Russie, a froidement soutenu l’acteur irrationnel américain dans sa guerre contre l’Irak, contre la promesse d’une levée des visas pour les Polonais allant aux États-Unis et de contrats pour ses entreprises dans la reconstruction de l’Irak. Varsovie a joué une diplomatie de charognards. Par chance, les Americains n’ont honoré aucune de ces promesses. Les Russes sont hilares ! Même au nom de la chrétienté, je doute que le Kremlin envoie ses hommes se faire tuer pour rétrocéder des terriroires à la Geisha polonaise qui a beaucoup sucé sans être payée.

Ce qui m’amène à valider votre conclusion : "Il y en a qui ne comprennent strictement rien aux enjeux de l’Europe de l’Est", en vous exhortant à l’indulgence envers vous-même. Ne vous jugez pas si sévèrement.

@ProtégeonslaPalestine

Je savais que la notion de renversement d’alliance vous dépasserait. Vous eussiez traité la reine Marie-Antoinette d’Autrichienne et lui eussiez craché dessus si vous aviez vécu à la fin du XVIIIe, incapable de comprendre que l’intérêt de la France était de se rapprocher de l’Autriche pour contrer le nouvel ennemi qu’était l’Angleterre. Les couches les plus incultes de la société sont les dernières à comprendre les renversements d’alliances qui ont scandé l’Histoire de l’Europe.

Poutine avait fait un grand geste en reconnaissant Katyn, sous son impulsion le Primat de Pologne et le Patriarche de Moscou avaient signé une déclaration de réconciliation, Poutine avait fait diffuser le film Katyn de Wajda à la télévision russe à une heure de grande écoute, et une rencontre solennelle avait été organisée près de Smolensk, mais le destin (ou les Américains) n’ont pas permis que cette rencontre essentielle puisse avoir lieu.

Tout l’effort des Américains est de changer les rapports entre les Etats, de changer les Etats hostiles en Etats amicaux, et ils emploient tous les moyens possibles pour arriver à ce but : coups d’Etat, révolutions colorées, guerres... L’Iran de Mossadegh, la France de De Gaule, le Chili d’Allende, etc. sont devenus de grands amis des Etats-Unis alors qu’ils leur étaient au mieux indifférents et au pire hostiles. Mais la Russie n’aurait pas le droit de faire de la Pologne une amie et une alliée ? La Russie serait la seule condamnée à subir ses ennemis ? Nous vivons depuis 1945 dans une période similaire aux XVII-XVIIIe où les renversements d’alliance se produisaient en Europe tous les cinq ans. L’Ukraine contemporaine en est un exemple exemple éclatant : amie de la Russie sous Koutchma, amie des Etats-Unis sous Iouchtchenko, d’abord amie des Etats-Unis puis amie de la Russie sous le mandant du même Ianoukovytch, amie des Etats-Unis sous Poroschenko... l’Ukraine n’a cessé d’osciller entre l’alliance russe et l’alliance américaine.

Mais l’incapacité à concevoir et imaginer le renversement d’alliance, c’est vraiment être bas du front, c’est la crispation idiote sur une prétendue nécessité que la réalité fait constamment voler en éclats. Combien de fois la France et l’Angleterre se sont fait la guerre de 1202 à 1815 ? Vingt-six fois ! Est-ce qu’elles ne se sont pas depuis alliées contre la Russie, l’Allemagne, l’Egypte, etc. ? Il n’y a rien d’éternel en politique.

@Anne de Montmorency : Votre développement du 26 mars, 9h05 parle enfin à ma psychè ; il sort de l’agression ad nominem contre Monsieur Moreau, pour s’attaquer au concept, ce qui est le but de l’exercice. Votre fil directeur, le renversement d’alliances comme constante historique de la diplomatie européenne, est déroulé avec une belle habileté chronologique, qui aurait toutefois gagné à s’écarter d’une présentation par trop compilatoire, pour intégrer des éléments afférents aux affinités électives, ponctuelles ou durables, sous peine de regarder l’alliance à travers un prisme exclusivement contractuel.

Lorsque vous dites que "le destin (ou les Américains) n’ont pas permis que [le rapprochement Pologne - Russie] puisse avoir lieu", vous dotez les États-Unis de pleins pouvoirs interventionnistes, sans en préciser la nature : la Russie a offert à la petite Pologne un bouclier militaire et des avantages en ressources, comparables si ce n’est supérieurs à l’offre américaine, mais c’est avec cette dernière que la Pologne a choisi de s’allier. Pourquoi ? Parce que parallèlement aux intérêts matériels, les alliances sont également déterminées par la plus-value de prestige, de prestance que peut apporter l’association avec ce potentat de l’État-monde que sont les États-Unis d’Amérique. C’est cette volonté irrationnelle d’appartenance au bloc du césarisme hollywoodien, à l’empire de la langue et au vivier de la bourse, qui explique la facilité avec laquelle les USA ont convaincu la Pologne de s’allier avec eux.

Il était alors prévisible que le sentiment d’inforiorité des Polonais dans la hiérarchie des races blanches et dans l’accomplissement historique, les inciterait ponctuellement à trahir les Russes, afin de répondre à leur besoin de surclassement dans la hiérarchie des pays et des êtres. Les Polonais n’ont donc pas hésité à défaire leur alliance naturelle (géographique, ethnique, cuturelle, accès facilité aux ressources gazières) avec la Russie, pour une alliance plus gratifiante en terme de rayonnement.

Ces reniements de circonstance des alliances naturelles sont révélateurs aussi bien d’intérêts économiques complexes, que de complexes d’infériorité enracinés, sentiment de déclassement que seul peut juguler un renversement d’alliance. Ses largesses ne suffiront donc pas à la Russie pour sceller une alliance fiable, car la diplomatie polonaise est mue par des enjeux plus existentiels que matériels : s’arracher au tiers-monde de l’Europe.

La Pologne, slave originelle, est littéralement anti-russe depuis 1000 ans, de Boleslas 1er à Duda, mais, avec un tel pedigree de nation traîtresse hors catégorie, je peux tout à fait comprendre qu’il vous soit mentalement vital de projeter ;)

Bref, ça l’ouvre à tort et à travers, mais ça ne connaît déjà rien à sa propre histoire mdr

Je plussoie !

J’aimerais bien que X. Moreau nous parle un peu de la Transnistrie.

Ce territoire enclavé est-il susceptible de devenir le prochain Donbass ? Quelles sont les forces politiques à l’oeuvre en lien avec cette région ?

Il n’est pas question de nationaliser le lycée français mais au contraire de le récupérer si l’Etat s’en débarasse.

Oui mais dans cette guerre hybride, Poutine en profite aussi reprendre la main sur les nombreux médias russes libéraux et anti-nationaux qu’il avait laissé pilluler, et qui commençaient à pervertir la jeunesse. Et les politiciens cosmopolites. Donc on ne sait pas comment ca va se terminer, mais au final peut être qu’il va pouvoir s’attaquer aux faiblesses internes du pays, et que ça renforcera la Russie.