Conférence de Vincent Reynouard donnée lors du Festival de la Réconciliation 2024, intitulée « L’inutilité de la répression ».
À partir du moment où une idée est née dans le peuple, et elle est là même confuse, vous ne pourrez plus l’arrêter, c’est fini. Vous aurez beau faire toute la répression que vous voudrez, vous ne l’arrêterez plus, parce qu’elle est là, elle obéit à un changement de paradigme profond et elle se développe naturellement. La répression n’y changera rien.
La séance de questions/réponses (40 min) est disponible pour les abonnés au financement associatif de la Rédaction et/ou d’Alain Soral à partir de 20 €/mois
Les questions posées à Vincent Reynouard :
• 00:00 - Une majorité de Français n’était-elle pas contre le mariage pour tous ?
• 00:51 - La communauté juive ou la franc-maçonnerie ne sont-elles pas toujours à l’origine des lois sociétales françaises ?
• 17:41 - Selon vous, les idées révisionnistes sortiront gagnantes de l’effondrement à venir ; mais que restera-t-il de la France à ce moment-là ?
• 23:34 - Les productions audiovisuelles sur le programme Apollo se multiplient. Ce genre de révisionnisme peut-il amener le doute de la population sur d’autres sujets ?
• 38:43 - Quelle suite à vos activités ?
Chronologie d’une persécution
En septembre 2021, la France a lancé un mandat d’arrêt européen à l’encontre de Vincent Reynouard pour obtenir son extradition afin de le juger pour six vidéos révisionnistes et une septième sur « la question juive ».
Le 10 novembre 2022 il a été arrêté et incarcéré à la prison d’Edimbourg avant d’être extradé vers la France le 2 février 2024.
Durant son exil outre-Manche de trois ans, la justice française l’a condamné à trois reprises pour des vidéos révisionnistes. Au total, ses peines s’élèvent à 15 mois de prison ferme.
L’article 695-18 du droit international stipule qu’« en cas d’extradition pour un motif, vous ne pouvez rendre des comptes à la justice que pour ce motif. » Pour cette raison, il a été remis en liberté en France après son extradition.
En avril 2024, la France a formulé à l’Écosse une demande d’extension de remise. Autrement dit, Paris a demandé l’accord des autorités écossaises pour qu’il purge les quinze mois auxquels il a été condamné durant son séjour en Grande-Bretagne. Habituellement, cette condamnation ne s’applique que pour des délits jugés graves (trafic de stupéfiants, contrebande d’armes, terrorisme…). C’était la première fois qu’on y recourait pour de simples délits de presse passibles au maximum d’un an de prison.
La réponse de l’Écosse était donc incertaine, en théorie. Mais elle a été positive.
Le vendredi 11 octobre 2024, Vincent Reynouard s’est rendu au Tribunal de Paris. Il ne sera pas immédiatement incarcéré car il fera jouer toutes les voies de recours pour les décisions de justice qui lui sont applicables.
Pour les trois procédures :
19 octobre 2017 = 5 mois de prison ferme -> Il se porte en cassation
25 novembre 2020 = 4 mois de prison ferme -> Il va faire opposition
22 janvier 2021 = 6 mois de prison ferme -> Il va faire opposition
Les deux jugements pour lesquels il fait opposition ont été jugés par défaut (ce qui lui permet de faire opposition). Il sera donc rejugé. Les autorités ayant anticipé cette décision, il sera rejugé le 22 janvier 2025 en première instance. Quant à la troisième décision, s’agissant d’un appel dans lequel un avocat le représentait, un pourvoi en cassation sera formé.