Le président sortant du Conseil de l’Europe, le Belge Herman Van Rompuy, qui cède sa place au polonais Donald Tusk, est la cible de critiques de la part des médias britanniques et du parti UKIP.
En effet, le falot Van Rompuy va palper une prime de départ qualifiée d’« indemnité transitionnelle », d’un montant de plus de 530 000 euros, répartis sur les 3 prochaines années, soit près de 168 000 euros par an (55 % de son salaire actuel), ainsi qu’une seconde prime de départ 26 000 euros (ces sommes étant imposables, mais selon la fiscalité très avantageuses que s’est octroyée la bureaucratie bruxelloise). Enfin, l’euro-fanatique profitera d’une pension de retraite de plus de 65 000 euros par an.
L’eurodéputé Nigel Farage, président du parti eurosceptique UKIP, a vivement réagi à cette annonce :
« Durant le mandat de Van Rompuy, la crise a poussé des millions de personnes dans la pauvreté et le chômage, mais lui-même gagne le jackpot ».
La Commission a justifié le versement de telles sommes comme étant « le prix à payer pour la totale indépendance des dirigeants de l’UE »...