Sept semaines après la fusillade, les interrogations sur le dispositif de protection rapprochée du directeur de la publication de Charlie Hebdo demeurent.
Alors qu’un nouveau numéro de Charlie Hebdo arrive en kiosque ce mercredi 25 février, les interrogations demeurent autour de la protection de la rédaction qui a été décimée le 7 janvier dernier. Notamment celle du directeur de la publication, le dessinateur Stéphane Charbonnier. « Charb » faisait l’objet de menaces de mort régulières et était sous protection rapprochée depuis plusieurs mois. Mais selon nos information, le dispositif de sécurité autour du dessinateur était défaillant et insuffisant le jour de la fusillade.
Un seul policier à ses côtés pendant l’attaque
En théorie, ce jour-là, comme tous les autres d’ailleurs, Charb est escorté par deux policiers du Service de la protection des personnalités (SDLP). Mais au moment de l’arrivée des frères Kouachi dans les locaux de l’hebdomadaire satirique dans le XIe arrondissement de Paris, il n’y en a plus qu’un. Franck Brinsolaro meurt sous les balles des terroristes en l’absence de son binôme. Ce dernier serait allé faire une course. Une faille, voire une faute, sur laquelle doit désormais se prononcer la hiérarchie policière.