Les nouveaux militants du mouvement pour la liberté croient à tort que l’idée du « faux paradigme gauche/droite » signifie qu’il n’y a pas de spectre politique ; que toute cette notion de gauche contre droite est une invention. Ce n’est pas exactement le cas.
Quand on parle de faux paradigmes en matière de politique (ou de géopolitique), il s’agit en fait de la classe élitiste, aussi connue sous le nom de globalistes, et du fait qu’elle n’a aucune orientation politique de droite ou de gauche. Ils ne se soucient ni des démocrates ni des républicains, ils n’ont aucune loyauté envers l’un ou l’autre parti. Leur loyauté va à leur propre agenda, et ils exploiteront les DEUX côtés pour obtenir ce qu’ils veulent chaque fois que possible.
Au-delà des globalistes, les gens moyens tombent en effet sur un spectre politique qui pourrait être décomposé et simplifié en un ensemble d’idéaux ou d’idéologies de base. Du côté gauche du spectre, nous trouvons les collectivistes et les socialistes, qui croient que la société (le groupe) est beaucoup plus importante que l’individu et que les actions des individus doivent être strictement contrôlées et gouvernées pour éviter des effets négatifs sur le groupe.
L’argument central des gauchistes est : « Nous faisons tous partie de la société et devons agir en harmonie avec la société pour que le système continue de fonctionner. Les besoins du plus grand nombre l’emportent sur les besoins du plus petit nombre … »
Du côté droit du spectre, on trouve les individualistes, les militants de la souveraineté et les vrais conservateurs. Des personnes qui, à des degrés divers, croient que la société devrait être restreinte dans sa capacité de dicter la vie de l’individu et que la participation au groupe devrait être volontaire. Là où les gauchistes cherchent à centraliser, les gens de droite cherchent à décentraliser.
L’argument du conservateur est : « Sans l’individu, le groupe n’existe pas. Le groupe est une abstraction créée par l’esprit. Lorsque des groupes se forment, ils ne devraient exister que pour servir et protéger les droits inhérents des individus, et non être utilisés comme un mécanisme de contrôle par des personnes faibles qui ont peur de fonctionner par elles-mêmes … »
Cette séparation des philosophies est simple et facile à suivre. Mais c’est là que les choses commencent à devenir confuses et alambiquées, lorsque des « gardiens » politiques ou des experts et des médias contrôlés par les globalistes s’en mêlent et brouillent les cartes. Par exemple, il y a des interprétations erronées flagrantes des principes conservateurs dans les médias dominants, surtout dans des endroits comme l’Europe où le mot « conservateur » est considéré comme sale et est à peine audible. Les gardiens de la pensée qui n’ont aucune loyauté envers les valeurs conservatrices réelles ont tenté de ternir l’image des conservateurs dans leur ensemble en les trompant, les menant dans la mauvaise direction ou en agissant comme de faux représentants.
Inévitablement, ces joueurs de flûte tentent d’attirer les conservateurs pour soutenir les idéologies de gauche, comme l’ingérence du gouvernement dans la vie des gens, ou dans la politique d’autres nations, ou même dans les marchés libres. En d’autres termes, ils veulent saboter les vrais conservateurs en les faisant passer pour des hypocrites. Mais, les idéaux du conservatisme et de la centralisation s’excluent mutuellement. Si un conservateur soutient un grand contrôle gouvernemental, il n’est plus un conservateur. Point final.
Il est certain que des gardiens similaires du côté gauche du spectre trompent les gens de gauche à des fins destructrices, mais pas de la même manière qu’ils essaient d’induire les conservateurs en erreur. Alors que les globalistes tenteront d’amener les conservateurs à se comporter davantage comme des socialistes, ils ne tenteront pas d’amener les gauchistes à se comporter davantage comme des conservateurs. Au contraire, ils poussent les gauchistes à devenir encore plus extrémistes dans leurs tendances collectivistes.
L’objectif final de la cabale globaliste est d’arriver à un point où TOUT LE MONDE est un partisan de la centralisation totalitaire – un monde où chacun est un gauchiste, qu’il le réalise ou non.
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