C’est l’histoire d’un petit garçon conçu « de manière artisanale par trois apprentis sorciers », explique crûment l’avocate du « géniteur ».
« Meilleur ami » d’un couple de femmes, raconte Me Magali Castelli-Maurice, Sébastien accepte de leur donner son sperme, et de renoncer à tous ses droits sur l’enfant. Mais, sept mois après la naissance, en septembre 2011, à Orléans, ce jeune barman se découvre des instincts paternels… et décide de reconnaître le bébé.
Une « espèce de tremblement de terre » dans la vie de Magali et Flavie, qui, jurent-elles, « voulaient que l’enfant connaisse ses origines, mais pas tout de suite, seulement quand il aurait posé des questions »… Les deux femmes ont beau déménager, en catimini, à Nantes, elles reçoivent, en mai dernier, une assignation devant le juge aux affaires familiales.
Dès lors, « c’est l’intérêt de l’enfant qui doit primer ! », proclament en chœur les deux parties. « Peut-être que les gens auront du mal à comprendre, avance Magali, mais, pour nous, l’intérêt de notre fils, c’est d’être avec ses deux mamans et sa petite sœur », née le mois dernier d’un père « plus mûr, très sûr et qui a déjà des enfants ». En face, Me Castelli-Maurice s’étrangle : « Ah bon, l’intérêt de l’enfant, c’est de vivre sans père ? »
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