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Un centre psychiatrique étrillé pour ses méthodes d’un autre âge

Un asile de fous à l’ancienne, avec ses patients attachés aux lits, punis à l’isolement : la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) a publié mercredi un rapport accablant sur le Centre psychothérapique de l’Ain.

 

« Il s’agit des violations les plus graves des droits fondamentaux constatées par les contrôleurs qui ont déjà visité 40% des établissements psychiatriques de France », a déclaré Adeline Hazan lors d’une conférence de presse consacrée à ce centre de Bourg-en-Bresse, le seul établissement de soins psychiatriques du département.

« On a constaté le cas d’une jeune femme qui était depuis un an en chambre d’isolement, les quatre membres attachés, mais qui par contre était autorisée à rentrer chez elle tous les weekend où elle vivait normalement, allait chez le coiffeur », a relaté Mme Hazan, qui a fait du contrôle des établissements psychiatriques la priorité de son mandat.

Le directeur du centre psychothérapique Pascal Vassalo a assuré à l’AFP qu’il travaillait avec l’Agence régionale de santé à « un plan d’actions pour remédier à certains dysfonctionnements ». « On trouve que le rapport est très sévère. On ne reconnaît pas le fonctionnement de notre établissement », a-t-il dit, ajoutant que le centre ne lui semblait « pas très différent des autres ».

 

« Du jamais vu »

C’est au contraire l’effarement qui a saisi les contrôleurs venus visiter le centre, du 11 au 15 janvier, et qui dressent une longue liste de « restrictions disproportionnées » des libertés.

Leur rapport constate un « accès limité à la cour intérieure pour la majorité des patients, à deux fois une demi-heure par jour » dans une des unités, « l’interdiction de fumer plus de quatre cigarettes par jour ».

Des « prescriptions d’enfermement et de contention » sont renouvelées dans certains cas, « sans examen systématique du patient ». Parfois même utilisées « à des fins disciplinaires ».

Pour une capacité de 412 lits, le centre compte 46 chambres d’isolement, dont en moyenne 35 sont occupées quotidiennement. Certains patients y sont attachés à un fauteuil ou à leur lit « jusqu’à 23 heures par jour ».

Lire la suite de l’article sur actu.orange.fr

La psychiatrie, une médecine sociale… et politique, voir sur E&R :

 






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19 Commentaires

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  • #1421808

    Bizarre que l’on s’en étonne maintenant.
    Énormément de maltraitances dans les maison de retraite et en services psychiatriques.
    Manque de personnel, les soignants craquent...
    Liste non-exhaustive.

     

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  • #1421882
    Le 17 mars 2016 à 07:58 par Heureux qui, comme Ulysse...
    Un centre psychiatrique étrillé pour ses méthodes d’un autre âge

    Adeline Hazan... un petit tour du côté de son pédigrée nous fera relativiser les "vérités" contenues dans cet article. Celle-là est une synthèse !
    Apprenons à devenir adultes, et vite !

     

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    • #1422028

      « À l’école, bien que "turbulente", elle est une très bonne élève. »
      Elle a peut-être été sévèrement punies et notamment attachées à une chaise par ses professeurs qui n’en pouvaient plus de ses débordements dûs à son côté caractériel.
      Serait-elle aussi en plein transfert ?
      « Son père juif, d’origine égyptienne, est juriste de formation mais dirige une entreprise spécialisée dans l’import-export d’équipement pétrolier » : automatiquement elle a sûrement beaucoup trop souffert, d’ailleurs elle est toujours et encore en souffrance.
      Troublant ce stéréotype.

       
  • #1421894

    le premier médicament que reçoivent "dés les premières minutes de leur arrivée les patientes en hôpitaux psychiatrique ,c’est la pilule contraceptive ne demandez pas pourquoi ??? et il n’y à pas que des "fous " qui sont interné(es) des dépressifs(ves) aussi

     

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  • #1421897

    Les hôpitaux notamment psychiatriques comme aussi les maisons d’arrêt, celles de retraites, les écoles de la maternelle à l’université, les bureaux, sont des lieux d’enfermement avant tout .... des âmes !

    L’hôpital psychiatrique révèle la « cocotte-minute » , le lieu sacré de la fournaise, son coeur nucléaire où les bien-pensants embourgeoisés des ministères, administrations, médecins, tous ces personnels recyclent à distance les émanations divines qu’ils ne veulent surtout pas voir, car la folie humaine contient une partie blessée de la folie divine du Christ et du Père.

    Il fut un temps où ces lieux dits pour malades mentaux recevaient l’onction divine par la présence de prêtres. Elle permettait un tant soit peu d’exorciser par les prières ces lieux, ces repoussoirs de démons aussi présents dans toute la société.

    Désormais, l’athéïsme, la laïcité, et la marianne de pacotille du sieur Debré sont bien incapables de soulager l’âme de ces gueux, ces sans-dents de « leurre » république psychiatrisés de force, les ceusses n’ayant pas réussi à être au top de « leurre » compétitivité  !

    Preuve s’il en est, que le révérend-saint-Foucault, la clique des frères & innommables et leurre divinités laïques dites scientistes sont bien impuissantes à guérir les maux de nos sociétés, lesquels sont des maux divins avec des retombées humaines. Ils ne veulent voir que les conséquences et non les causes (divines).

    Un chaman amérindien serait plus utile. Une fois les guérisons opérées, ces lieux maudits seraient fuis par ces ex-âmes blessées. Que deviendrait alors l’économie de ce business lucratif des antidépresseurs, anxiolytiques ? Et ces personnels fonctionnarisés de surveillance et non de bienveillance ?

    Les Droits de Dieu, de son Fils étant bafoués, humiliés chaque jour au nom des Droits de l’Homme lesquels sont violés comme démontré dans cet article.

    Où êtes vous donc marianne répoubellelavie ? Pas coupable, pas responsable, comme d’hab. ?

     

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  • #1421906

    Tiens en voyant le titre de l’article cela m’a fait directement penser a Vol au dessus d’un nid de Coucou de Milos Forman avec l’excellent Jack Nickolson, bref même si les méthodes ont l’air différente le côté pervers est le même a l’encontre des patients. Horrible.

     

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  • #1421913

    C’est une espèce de faux scoop, ces établissements existent depuis longtemps, et on peut mettre certaines "maisons de retraite" (nos anciens !) dans le même sac.
    Alors étudiant j’ai travaillé au début des années 80 comme "auxiliaire" dans des hôpitaux psychiatriques et des services gériatriques. Les choses ne semblent pas avoir changé, j’y ai vu des trucs pas possible...
    La vieillesse et la psychiatrie sont devenus des "marchés". Ces personnes dépendantes, abandonnées de tous, quelquefois invalides... sont des cibles faciles.
    Certains établissement sont corrects (les plus chers généralement), dans beaucoup d’autres se multiplient les mauvais traitements, les soins inadaptés, et aussi les escroqueries financières.
    Régulièrement sort un livre-enquête ou un article qui dénonce ces saloperies. Non seulement tout le monde s’en fout (les médias, la population, l’Etat...) pour des raisons diverses, mais en plus le système est opaque.
    A ceux qui lisent cette page, je ne peux que leur conseiller de ne pas laisser leurs parents ou leurs proches dans certaines de ces "maisons de fous" (je parle du personnel), si possible de les garder près d’eux. Lorsque c’est impossible allez SOUVENT les visiter, le personnel déviant évite de s’en prendre aux pensionnaires qui ont encore un lien avec l’extérieur.

     

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  • #1421915

    Un apprenti sorcier qui se prend pour un de ces grands personnages qui ont fait avancer la psychiatrie et la psychanalyse depuis le 18ème siècle et qui ramène toute pathologie mentale au dysfonctionnement physiologique ? Pathétique

     

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  • #1421948

    Et après on vient nous faire ch*** sur des soit disant crimes de l’église qui n’ont jamais eu lieu. Et puis on en profite pour perdre tout sens moral dans les institutions publiques, parce qu’on croit plus en rien et que notre société n’est plus basée sur aucune valeur.

     

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  • #1421955

    Je ne suis pas étonnée, il y a quelques années, une mère de famille me racontait que son fils de 20 ans y était enfermé pour de la schizophrénie, un jour cette femme est venu le voir à l’improviste, le médecin était entrain de lui administrer une correction carabinée en lui vociférant je vais te calmer !. je sais que ce jeune garçon n’était pas du tout nerveux plutot calme même, en plus il était un cobaye, ils lui administraient chaque semaine des doses énormes d’un cocktail de substances toutes plus étranges les unes que les autres en intraveineuse. J’ai été choquée par l’attitude passive de cette mère, je lui ai conseillé de l’enlever de là !. Elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas. Cela fait quelques années, je pense souvent à ce jeune homme, c’est horrible.

     

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  • #1422060

    C’est là-bas que nous finirons nos jours pour opinions non-conformes.

     

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