La percée inattendue du parti d’extrême-droite Svoboda sème l’inquiétude au sein de la communauté juive ukrainienne et en Israël. Connu pour ses déclarations racistes et homophobes, Svoboda va entrer pour la première fois au Parlement.
Svoboda, qui veut dire liberté en ukrainien, s’appelait le Parti social-national d’Ukraine jusqu’en 2004.
Le rabbin Pynchas Vyshedski assure que les dirigeants de Svoboda sont bien antisémites. « Je n’ai besoin d’aucune preuve car j’ai lu à plusieurs reprises leurs textes et leurs déclarations », indique-t-il.
« Nous ne comprenons pas pourquoi on leur a donné l’occasion de se présenter aux élections », s’interroge Alex Miller, membre de la Knesset et dirigeant du comité inter-parlementaire israélo-ukrainien.