La fusillade au Texas de dimanche va-t-elle relancer le débat sur la vente d’armes aux États-Unis ? Pas sûr. Car le président américain Donald Trump a estimé lundi que cette nouvelle fusillade, cinq semaines après celle de Las Vegas (58 morts), ne posait pas la question de l’encadrement des armes, mais celle de la santé mentale de son auteur.
« La santé mentale est le problème ici […]. Ce n’est pas une question liée aux armes », a-t-il déclaré à l’occasion d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe à Tokyo.
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Un homme a tué 26 personnes dans une église du Texas en plein service religieux lors d’une des pires fusillades de l’histoire récente des États-Unis, qui a redonné de la voix aux partisans d’un plus strict contrôle des armes à feu. Une vingtaine de personnes ont été blessées. Les victimes sont âgées de cinq à 72 ans.
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Comme lors de tant d’autres fusillades avant celle-ci, les démocrates ont profité de l’occasion pour renouveler les appels à un contrôle plus strict, une question brûlante dans un pays qui considère le droit de porter des armes comme presque sacré.