Donald Trump a soutenu que Moscou pouvait être d’une « grande aide » sur de nombreux dossiers internationaux et a vertement critiqué tous ceux qui ne souhaitaient pas avoir « une bonne relation avec la Russie », ciblant surtout le camp démocrate.
« Quand tous les haineux et les imbéciles se rendront-ils compte qu’avoir de bonnes relations avec la Russie est une bonne chose, pas une mauvaise chose ? » : le président américain a fait part, le 11 novembre sur Twitter, de sa volonté de coopérer avec la Russie. Selon Donald Trump, Moscou peut en effet être « d’une grande aide » sur de nombreux dossiers, tels que la Corée du Nord, la Syrie, l’Ukraine ou encore le terrorisme.
Un message qui s’adresse plus particulièrement au camp démocrate, dont la rhétorique anti-russe ne faiblit pas. Juste avant de monter à bord d’Air force One, le 11 novembre, le président américain avait d’ailleurs confié à des journalistes que la supposée ingérence de la Russie dans la présidentielle était un « coup monté » des démocrates. Il a en outre sous-entendu que ces derniers étaient jaloux de ne pas avoir réussi à développer une bonne relation avec Moscou, estimant qu’ils n’avaient pas le talent pour y parvenir.
« Hillary [Clinton] a essayé, elle a échoué, personne n’en parle », a rappelé le président américain, évoquant l’épisode du bouton « reset ». En mars 2009, celle qui était alors secrétaire d’État avait offert un grand bouton rouge en plastique à Sergueï Lavrov pour symboliser la volonté américaine de procéder à un redémarrage des relations entre Washington et Moscou. Cependant, le mot avait été traduit en russe part « перегрузка » qui signifie « surcharge », et pas « redémarrage », en russe « перезагрузка »...
« Obama a également essayé mais il n’avait aucune alchimie avec Vladimir Poutine », a poursuivit Donald Trump, une assertion qu’il a réitérée plus tard sur son compte Twitter.
Le président américain s’est également réjoui d’avoir eu de bonnes discussions concernant la Syrie avec son homologue russe, lors de leur brève rencontre au sommet de l’APEC. Les deux dirigeants ont fait une déclaration commune le 11 novembre pour dire que la crise syrienne ne se résoudrait pas par la voie militaire.
Lors de son discours à Da Nang, en marge du sommet de l’APEC, Donald Trump a insisté sur l’importance d’entretenir de bonnes relations avec « beaucoup de pays », notamment la Chine et la Russie. Il a rappelé que Moscou avait été lourdement sanctionné, estimant qu’il était désormais temps de « soigner le monde qui est brisé et cassé ».
En bonus, la poignée de main amicale entre Trump et Poutine lors du sommet de l’APEC :
Deuxième bonus : une amitié avec le leader nord-coréen est « possible »