Le tribunal correctionnel de Marseille a rendu son verdict vendredi 13 mai 2022, dans l’affaire opposant Said Sadi à Salim Laïbi, condamnant ce dernier pour « propos diffamatoire » à une amende de 12 000 €, et pour « préjudice moral » et « atteinte à la réputation », à 15 000 € et 10 000 € au titre de l’article 475-1 CPP.
Par ailleurs, le parquet « s’est saisi du dossier pour envisager d’instruire l’affaire au pénal », a indiqué Docteur Said Sadi dans un post sur sa page Facebook.
Ce dernier explique en effet que son détracteur Salim Laïbi a été condamné au maximum des peines prévues par la loi pour « 17 passages (visés dans la citation) contenus dans le livre intitulé “Algérie : de la théorie à la pratique du complot” le 22 janvier 2020 ; pour « 33 passages (visés dans la citation) dans une vidéo intitulée “l’imposture Saïd SADI démasquée par Salim LAIBI” diffusée sur Youtube le 27 janvier 2020 ; et pour « 3 passages (visés dans la citation) dans une vidéo intitulée “les secrets les mieux gardés de l’Algérie” diffusée sur Youtube le 24 février 2020 ».
« Par ces trois modes de communication, il a voulu, délibérément, discréditer M. Saïd SADI, homme politique algérien et ancien député, pour mettre en doute son intégrité morale et son engagement politique en lui prêtant des alliances opposées à ses valeurs politiques afin de le présenter comme un imposteur », indique le texte du jugement en question.
« Aucune excuse de bonne foi ne pourra être retenue pour exclure la responsabilité de M. LAIBI qui a pris pour cible M. Saïd SADI en tenant son endroit des affirmations mensongères sous couvert de la liberté d’information et en participant ainsi dangereusement à la diffusion de fausses informations », poursuit-on.
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Ci-joint l’article de La Provence, qui a repris l’information une semaine plus tard :