Fin octobre, le déplacement de Vladimir Vukcevic, procureur serbe pour les crimes de guerre, à Tirana, la capitale de l’Albanie, avait été suivi de près par la presse balkanique. Fort de preuves supplémentaires quand aux prélèvements d’organes sur des otages serbes retenus par la mafia albanaise en 1999, Vukcevic a rapidement mis au pied du mur non seulement les autorités de Tirana et celles de Pristina, mais aussi et surtout les représentants de l’ONU au Kosovo, ceux de l’Union européenne et de l’OTAN qui persistaient à vouloir absolument protéger les responsables. Ces derniers sont connus : ils sont actuellement à la tête de l’Etat autoproclamé du Kosovo.
Il s’agit de Hashim Thaçi, actuel Premier ministre du Kosovo et ex-responsable politique de l’UCK, d’Agim Ceku, le responsable des forces de « défense kosovare » et de Ramush Haradinaj qui avait en charge en 1998-1999 les escadrons de la mort de l’UCK, les Aigles noirs. Tous trois appartiennent à de puissants clans albanophones de l’ethnie gheg liés à cette nébuleuse criminogène clanique que l’on nomme mafia albanaise. Tous trois sont protégés par Washington et Bruxelles depuis plus de 11 ans. Tous trois sont des pions essentiels des mondialistes qui entendent maintenir en coupe réglée la province historique serbe du Kosovo dans leur escarcelle.
Mais ce sont des lampistes, des seconds couteaux qui sont tombés dernièrement : deux urologues, Lutvi Dervishi et Tuna Pervorfraj qui exerçaient dans une clinique privée de Pristina, ainsi qu’un médecin turc, le docteur Jusuf Erçin Somnez, contre lequel la police internationale de Pristina a émis un mandat d’arrêt. Ce dernier serait dans la ligne de mire des autorités roumaines et bulgares pour divers autres trafics d’organes.
Pourtant, malgré les preuves accablantes, réunies par le procureur serbe notamment, aucune investigation en direction des centres concentrationnaires albanais gérés par l’UCK dans les Montagnes maudites (frontière albano-kosovare), rien sur les exactions des Aigles noirs, rien sur le rôle de Thaçi, d’Haradinaj et encore moins sur celui, pourtant essentiel d’Agim Ceku, général albanais imposé à la direction opérationnelle de l’UCK en avril 1999 par le Pentagone et vétéran du nettoyage ethnique des Serbes de Krajina en 1993-1995 pour le compte de la Croatie et avec l’aide de sociétés de guerre privée.
C’est en 2000 que l’affaire avait éclatée dans les Balkans occidentaux, avec une enquête menée par la presse grecque et macédonienne. Un trafic d’organes humains, prélevés sur des prisonniers serbes, des otages civils serbes et des enfants tziganes, avait été organisé depuis au moins 1998 par la mafia albanaise, via l’UCK, avec l’aide de réseaux mafieux italiens. Plusieurs cliniques privées occidentales avaient même été citées comme bénéficiaires de ces prélèvements humains criminels. Mais l’affaire avait été vite enterrée, bien que portée à la connaissance de Bernard Kouchner, alors procurateur onusien pour la province serbe occupée par les extrémistes pan-albanais et l’OTAN sous couvert de l’ONU.
Il aura fallu le scoop de Carla Del Ponte en mars dernier, dans son livre en langue italienne La Chasse, pour que tout cela éclate au grand jour. Malheureusement, au regard des premières actions judiciaires internationales, les vrais responsables peuvent dormir tranquilles.
Roland Machefer
Source : http://www.nationspresse.info
Il s’agit de Hashim Thaçi, actuel Premier ministre du Kosovo et ex-responsable politique de l’UCK, d’Agim Ceku, le responsable des forces de « défense kosovare » et de Ramush Haradinaj qui avait en charge en 1998-1999 les escadrons de la mort de l’UCK, les Aigles noirs. Tous trois appartiennent à de puissants clans albanophones de l’ethnie gheg liés à cette nébuleuse criminogène clanique que l’on nomme mafia albanaise. Tous trois sont protégés par Washington et Bruxelles depuis plus de 11 ans. Tous trois sont des pions essentiels des mondialistes qui entendent maintenir en coupe réglée la province historique serbe du Kosovo dans leur escarcelle.
Mais ce sont des lampistes, des seconds couteaux qui sont tombés dernièrement : deux urologues, Lutvi Dervishi et Tuna Pervorfraj qui exerçaient dans une clinique privée de Pristina, ainsi qu’un médecin turc, le docteur Jusuf Erçin Somnez, contre lequel la police internationale de Pristina a émis un mandat d’arrêt. Ce dernier serait dans la ligne de mire des autorités roumaines et bulgares pour divers autres trafics d’organes.
Pourtant, malgré les preuves accablantes, réunies par le procureur serbe notamment, aucune investigation en direction des centres concentrationnaires albanais gérés par l’UCK dans les Montagnes maudites (frontière albano-kosovare), rien sur les exactions des Aigles noirs, rien sur le rôle de Thaçi, d’Haradinaj et encore moins sur celui, pourtant essentiel d’Agim Ceku, général albanais imposé à la direction opérationnelle de l’UCK en avril 1999 par le Pentagone et vétéran du nettoyage ethnique des Serbes de Krajina en 1993-1995 pour le compte de la Croatie et avec l’aide de sociétés de guerre privée.
C’est en 2000 que l’affaire avait éclatée dans les Balkans occidentaux, avec une enquête menée par la presse grecque et macédonienne. Un trafic d’organes humains, prélevés sur des prisonniers serbes, des otages civils serbes et des enfants tziganes, avait été organisé depuis au moins 1998 par la mafia albanaise, via l’UCK, avec l’aide de réseaux mafieux italiens. Plusieurs cliniques privées occidentales avaient même été citées comme bénéficiaires de ces prélèvements humains criminels. Mais l’affaire avait été vite enterrée, bien que portée à la connaissance de Bernard Kouchner, alors procurateur onusien pour la province serbe occupée par les extrémistes pan-albanais et l’OTAN sous couvert de l’ONU.
Il aura fallu le scoop de Carla Del Ponte en mars dernier, dans son livre en langue italienne La Chasse, pour que tout cela éclate au grand jour. Malheureusement, au regard des premières actions judiciaires internationales, les vrais responsables peuvent dormir tranquilles.
Roland Machefer
Source : http://www.nationspresse.info