Le traffic des Ukrainiennes a commencé dans les années 90 et a été organisé par les Ukrainiens eux-mêmes. La direction privilégiée était l’Europe au début. Tout se faisait dans des conditions sordides. La lutte avec les mafias albanaises et yougoslave a tourné à l’avantage de ces derniers. L’Ukrainienne a laissé la place à la Roumaine, bien moins chère, plus solide et moins exigeante en termes de confort de vie.
Désormais, le traffic porte vers Dubai, le Qatar, l’Egypte et la Turquie. Indépendamment du traffic à proprement parler, beaucoup de filles filent vers ces pays, font commerce de leurs charmes en hiver et reviennent l’été à Kiev pour faire étalage de leur richesse acquise ; ce qui ne les dispense pas de faire une ou deux passes avec des VIP occidentaux en Ukraine. Je le sais, je les vois...
Il y a également beaucoup de mouvements vers Tel Aviv. Tout d’abord, beaucoup de jeunes ukrainiennes vont rejoindre leur famille installées là bas dans les années 90. Nul besoin de lire Marion Sigault pour savoir que la condition sociale de ces émigrés est souvent atroce et que les filles n’y trouvent pas l’eldorado convoité. Par ailleurs, Israël étant un des rares pays ne requérant pas de visa à l’entrée de son territoire, Tel Aviv se voit être une destination prisée pour les vacances et certaines filles font une passe ou deux pour extorquer de l’argent dans les poches de ce qui en ont et ainsi payer leurs vacances. Cela ne nie pas l’existence d’une traite des blanches. Mais cela relativise votre propos.
La prostitution est une réalité sordide en Ukraine. Cela tient surtout de l’absence de tabou et de retenue qu’ont les Slaves vis-à-vis du sexe et de l’omniprésence de la pornographie dans ces pays.
Des milliers de filles traînaient dans les bars, boites de nuits et bordels de Kiev. C’étaient des gamines décervelées filles mères à 20 ans ou des étudiantes qui meurent de faim et on besoin d’un petit pécule pour payer leurs études (précisément arroser leurs profs). Yanukovich avait bien nettoyé Kiev. Le retour des libéraux les fait réapparaître.
Quant au traffic d’organes, il y a une mafia très active sur ce point depuis toujours. En 2008-2009, pendant la grande crise, cette activité a connu un essor conséquent. On voyait tous les jours des affiches de ces frimousses de gamins et gamines enlevés et sans doute débités pour être vendus. Puis ça s’est calmé. Sans doute que ça redémarre du fait des conditions économiques ici...