Meyssan évoque les conclusions de la rapporteuse des Nations Unies sur les prétendus viols du Hamas sur des otages israéliennes. Elles sont à prendre avec de grosses pincettes, car possiblement fausses. Voici un enchaînement d’événements surréalistes, susceptibles de laisser penser que ceux qui kidnappent des otages ont tout intérêt à préserver leur intégrité, puisque ces derniers constituent une monnaie d’échange précieuse :
1- Le NEW YORK TIMES, l’un des journaux les plus lus au monde, vient d’être pris en flagrant délit de propagation de fausses infos. Pour ne pas perdre la face, il a dû limoger sa journaliste ANAT SCHWARTZ.
2- Avant sa reconversion journalistique, Anat Schwartz travaillait comme agent des services spéciaux de l’aéronautique is***. Donc un grand média américain a recruté une ancienne barbouze is***, qui a rédigé l’article paru sous le titre : Screams without words. How Hamas weaponized sexual violence on Oct. 7, que l’on peut transposer par Un cri dans le silence : 7 octobre, le jour où la violence sexuelle est devenue l’arme du Hamas.
3- Tout le monde pleurait dans les chaumières, jusqu’à ce retournement spectaculaire : une enquête de journalistes non corrompus révèle que ladite journaliste, ex-agent secret, a publié, au cours de sa carrière 1 seul et unique article, celui sus-cité. Imaginez le Figaro publiant à sa une l’article accusateur d’une "journaliste" novice, inconnue du monde du journalisme, et n’ayant jamais rien publié, pas même une recette de cuisine !?
4- Cette accusatrise avait un long historique d’appels au massacre des Palestiniens sur les réseaux sociaux : elle avait liké un twit appelant à « transformer la bande de Gaza en abattoir [... ] Violez toutes les normes, pour assurer la victoire. » Voilà pour l’objectivité du personnel du New York Times.
5- THE GRAY ZONE a déconstruit cette propagande sioniste ; le 10 janvier 2024, les journalistes Max Blumenthal et Aaron Mathé publient le démenti de la famille de l’otage Gal Abdush : « Non, notre fille n’a pas été violée par le Hamas, nous n’en revenons pas que le New York Times ait colporté ça. »
Moralité : Sans préjuger des autres cas, celui-ci est édifiant sur les affabulations des médias de grand chemin. L’État Profond charge des taupes d’y propager des récits d’épouvante anti-palestiniens. Pourquoi une telle surenchère ?