Il n’y a plus de limites à la folie destructrice israélienne, qui pense qu’en éliminant ses ennemis politiques elle éliminera l’opposition ou la résistance à Israël, au Proche-Orient et dans le monde.
Dès lors, on peut penser qu’une attaque sur l’Iran est probable, qui plus est avec des moyens nucléaires, comme le prédit Chevrier. Car le petit pays qu’est Israël ne peut pas vaincre un pays de 90 millions d’habitants. Inutile de dire qu’une telle opération aurait des conséquences incalculables.
Selon Gérard Chevrier, Israël prépare un scénario « Hiroshima sur l’Iran » : une frappe nucléaire pour briser le régime et imposer ses pions.
22 mois de Gaza prouvent que l’impensable est possible.Question ouverte : Moscou et Pékin observeront-ils… ou… pic.twitter.com/aZstEuuJtU
— Camille Moscow (@camille_moscow) September 8, 2025
On ne sait pas encore si l’opération revendiquée par Tsahal a réussi. Elle laisse penser que le Premier ministre israélien n’entend plus négocier la libération des otages avec la direction du Hamas en exil.
On notera l’intro quelque peu partisane du Figaro, qui se demande si « l’opération revendiquée par Tsahal a réussi ». On parle d’un acte terroriste doublé d’une déclaration de guerre. Tout un symbole...
Pour la première fois de son histoire, l’armée israélienne a frappé le territoire du Qatar. Agissant sur la base de renseignements recueillis par le Shin Bet, les avions israéliens ont mené plusieurs frappes à Doha, contre de hauts responsables du Hamas. Selon un habitant de la capitale, contacté par Le Figaro, sept à huit explosions ont été entendues. Elles auraient visé des immeubles résidentiels où vivaient des dirigeants du Hamas.
Plusieurs sources ont confirmé au Figaro que la direction du Hamas s’était réunie dans une villa de la capitale afin d’examiner la dernière proposition américaine de cessez-le-feu entre le mouvement islamiste et Israël. Parmi les négociateurs visés se trouvaient le chef de la délégation, Khalil al-Hayya, ainsi que Zaher Jabarin et Mohammed Darwish. Des sources proches du Hamas avaient récemment estimé que la proposition d’accord américain était un « piège tendu pour réunir les dirigeants du Hamas et les frapper ».
Engagement caduc
On ne sait pas encore avec certitude si les frappes israéliennes ont éliminé des responsables du Hamas. « J’ai essayé d’envoyer un message à l’un des participants à cette réunion, son portable fonctionne, mais je n’ai pas eu de réponse », a confié au Figaro une source palestinienne, familière du Hamas. La chaîne saoudienne Al-Hadath a déclaré que le chef de la délégation, Khalil Al-Hayya, avait été tué, tandis que les chaînes qataries Al Jazeera et Al Araby ainsi que la chaîne libanaise Al Mayadeen ont rapporté que la délégation du Hamas avait survécu à la tentative d’assassinat.
Depuis 2023 et le début du conflit, Doha était l’un des canaux privilégiés de discussion avec le Hamas. Cette attaque sur le territoire du Qatar, revendiquée par Israël, montre que l’engagement pris par Benyamin Netanyahou après le 7 octobre 2023 de ne pas viser les dirigeants du Hamas abrités par l’émirat est caduc. Engagé dans une opération militaire contre la ville de Gaza, le Premier ministre israélien n’entend plus, manifestement, négocier la libération des otages avec la direction du Hamas en exil.
« Depuis des années, ces membres de la direction du Hamas dirigent les opérations de l’organisation terroriste, sont directement responsables du massacre brutal du 7 octobre et ont orchestré et géré la guerre contre l’État d’Israël », a déclaré l’armée israélienne, dans le communiqué revendiquant l’attaque. « Israël en est à l’origine, Israël l’a mené et Israël en assume l’entière responsabilité », a pour sa part réagi le cabinet du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
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La semaine dernière, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, avait ouvertement menacé les hauts dirigeants du Hamas. « Après avoir éliminé la plupart des dirigeants du Hamas, et nous n’en avons pas fini, la plupart des dirigeants restants se trouvent à l’étranger. Nous les atteindrons aussi ».
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