Les auditeurs comprendront que la conférence de l’exposant a été faite sous l’angle de l’analyse juridique englobant la philosophie du droit et la pensée juridique arrimée à l’anthropologie et l’ontologie dans leurs relations respectives et rapportées à la norme juridique et à l’usage de la force.
On comprendra que le droit international public (le privé l’est tout autant pour d’autres considérations profitant à ceux qui ont la main - invisible - sur les institutions internationales) qui a fait son apparition concrète en occident à partir des traités de Westphalie et qui au fil du temps semblait se perfectionner et s’améliorer en favorisant l’autodétermination des peuples (conduisant au mouvement de décolonisation des états africains) et le principe de souveraineté de l’état-nation.
Or, des changements alors peu perceptibles ont entamé lentement le droit international public longtemps cantonné aux conventions internationales multilatérales et aux institutions en charge de veiller à la bonne application des traités en faveur de la paix ou garantissant la protection des civils dans le cadre des conflits armés.
Le tribunal de Nuremberg s’est élevé au nom des puissances victorieuses pour condamner les vaincus parmi les plus représentatifs du 3è Reich en imputant à l’Allemagne la quasi totalité de la responsabilité des crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Puis des nouveaux concepts ont émergé subitement tels que le droit d’ingérence humanitaire venant en confrontation au principe de souveraineté des états, l’universalité des droits de l’homme, l’universalité du système démocratique pour lutter contre les dictateurs, l’interdiction de développer des armes de destruction massive pour certains états et l’obligation de se soumettre aux contrôles intrusifs par des institutions internationales ad hoc ou compétentes.
L’effilochement du droit international est assurément le produit d’une volonté anglo-étatsunienne et de leurs vassaux majoritairement occidentaux qui tend à la mise aux pas des états-nations considérés comme faibles (la presque totalité) face au nouvel ordre international en cours d’avènement au risque de subir de profonds dommages, voire un désastre globale équivalent à un anéantissement, et ce, au nom des droits humains, de la paix et de la sécurité internationale.
Le conférencier a fait un état des lieux précis et concret du droit international public d’aujourd’hui, tel qu’il a été conçu, vu et appliqué par l’impérialisme totalitaire.
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