Plusieurs responsables du Parti de gauche ont fait le choix de quitter les instances nationales, protestant contre des « dérives » et qui nuisent au bon fonctionnement du parti. Pendant ce temps, Jean-Luc Mélenchon broie du noir.
Corinne Morel Darleux a pris une décision « douloureuse » pour elle mais « lucide et mûrement réfléchie » : quitter la direction nationale du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Cette conseillère régionale Rhône-Alpes, jusqu’ici secrétaire nationale à l’écosocialisme au PG, explique dans un mail envoyé en interne le 25 juin que « trop de dérives sont apparues depuis un an dans notre fonctionnement collectif au sein du Bureau national et du Secrétariat national » et qu’elles « nuisent à notre efficacité, à la clarté de notre ligne et de notre stratégie ».
Cette associative, passée par le petit courant écologique Utopia du PS, avait rejoint Mélenchon au PG en 2008. Elle a contribué à verdir le drapeau rouge. Si cette militante engagée fait le choix de rester au sein du PG, elle souligne l’importance « d’engager une vaste réflexion » dans ce parti « sur ses structures militantes, ses formes d’intervention et ses outils d’élaboration programmatique, tout en se tenant loin des logiques d’appareil ».