Il est passé par ici, il repassera par là. Bernard Tapie jure qu’il veut « changer de vie ». Redevenu riche, il garde les mêmes méthodes. Un journaliste de Backchich assure l’avoir aperçu, vendredi dernier, à l’Elysée. Pour dire merci ? Ou pour renvoyer l’ascenseur lors des européennes de juin 2009 ? Il y a deux responsables politiques que « Nanar » fréquente encore plus que le chef de l’Etat et son ami Brice Hortefeux. Jean-Louis-Borloo et Jean-Mchel Baylet sont, pour lui, de très anciens complices. En politique, mais pas seulement. Le ministre de l’Ecologie préside le Parti radical, dit valoi- sien, qui est une composante de l’UMP Jean-Mchel Baylet est le propriétaire du Parti radical de gauche (PRG). Depuis son congrès du printemps dernier, il a éliminé toutes ses oppositions internes. Voilà un bout de temps que les deux « B » du radicalisme flirtent, sans guère se cacher.
Et si aux européennes ils poussaient cette idylle jusqu’à faire listes communes ? Bernard Tapie ferait une superbe tête d’affiche dans cette circonscription du grand Sud-Est qui fut longtemps sa terre d’attache. L’opération est cousue de fil blanc. Elle a déjà été expérimentée. En 1984 avec la liste Doubin- Stirn-Lalonde concoctée par François Mitterrand depuis l’Elysée. En 1994 avec la liste Energie radicale conduite par Bernard Tapie, qui avait sonné le glas des ambitions élyséennes de Mchel Rocard. Bis repetita ? Dans cette affaire, qui n’en est qu’à ses prémices, l’important n’est pas de faire un score mais d’empêcher les autres d’en faire un. Eparpiller l’offre à gauche et au centre, sur le dos du PS, tout en se vengeant de Bayrou, son premier procureur : Tapie n’est pas un homme compliqué. Sarkozy, son tuteur, ne l’est guère davantage. En attendant que le paysage politique s’éclaire davantage, Borloo et Baylet ont mis sur le coin du feu des groupes de travail. Sur l’Europe notamment.
Source : http://hebdo.nouvelobs.com
En complément : Tapie reçu en catimini par un conseiller de Sarkozy : "Moi ? vous rêvez !"
Et si aux européennes ils poussaient cette idylle jusqu’à faire listes communes ? Bernard Tapie ferait une superbe tête d’affiche dans cette circonscription du grand Sud-Est qui fut longtemps sa terre d’attache. L’opération est cousue de fil blanc. Elle a déjà été expérimentée. En 1984 avec la liste Doubin- Stirn-Lalonde concoctée par François Mitterrand depuis l’Elysée. En 1994 avec la liste Energie radicale conduite par Bernard Tapie, qui avait sonné le glas des ambitions élyséennes de Mchel Rocard. Bis repetita ? Dans cette affaire, qui n’en est qu’à ses prémices, l’important n’est pas de faire un score mais d’empêcher les autres d’en faire un. Eparpiller l’offre à gauche et au centre, sur le dos du PS, tout en se vengeant de Bayrou, son premier procureur : Tapie n’est pas un homme compliqué. Sarkozy, son tuteur, ne l’est guère davantage. En attendant que le paysage politique s’éclaire davantage, Borloo et Baylet ont mis sur le coin du feu des groupes de travail. Sur l’Europe notamment.
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