Un truc ne tourne pas rond dans le fonctionnement de la justice. Le Ministre de l’intérieur lui-même dénonce des tags nazis mais le parquet ne retient aucune circonstance aggravante en la matière, considérant que les croix gammées ne sont pas nazies ... @E_DupondM @JeanCASTEX https://t.co/TUOjsLf7a4
— Licra (@_LICRA_) October 14, 2020
Un homme né en Géorgie en 1989 et soupçonné d’avoir tagué une vingtaine de croix gammées dimanche à Paris sera jugé le 18 novembre par le tribunal correctionnel de Paris et a été incarcéré d’ici-là, a appris l’AFP mercredi 14 octobre de source judiciaire.
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Après une garde à vue interrompue par un passage à l’infirmerie psychiatrique de la Préfecture de police, le temps de vérifier son état mental, l’homme a été déféré et jugé mercredi en comparution immédiate pour « refus de signalisation » et « dégradation de bien classé ».
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Dans un communiqué, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a critiqué la décision du parquet de Paris de poursuivre le suspect « sans retenir le caractère antisémite » de cet acte. « Ce genre de décision est un symbole désastreux et un coup porté à la lutte contre l’antisémitisme », estime l’UEJF.
Selon le parquet de Paris, il n’est juridiquement pas possible de retenir la circonstance aggravante de commission des faits à raison d’une religion dans la mesure où ces dégradations auraient été commises sans viser spécifiquement des édifices identifiés comme liés à la communauté juive.
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