L’intox sur la Syrie continue et à la guerre sur le terrain se superpose une guerre de la communication, s’appuyant sur des « lobbies » et agissant par la rumeur, la désinformation, l’intoxication sur les médias internationaux, notamment français.
« L’armée de l’air syrienne a mené un de ses raids les plus meurtriers, avec 76 personnes dont 28 enfants tués à Alep » : c’est ce que le quotidien français Libération nous annonce dans son article du lundi 16 décembre, mettant ainsi en exergue la présence des enfants sans jamais préciser la part des miliciens parmi les civils.
Pire, ce même médias, dans son article du 27 décembre, sur la prise de la ville d’Adra par les djihadistes, écrit ceci : « Adra, une ville à majorité alaouite, la religion de Bachar al-Assad » commettant la désinformation en faisant des alaouites non seulement une majorité dans la ville mais une religion à part entière et comme si cela justifiait l’attaque de la ville.
Cependant, aucun mot sur le carnage d’Adra commencé le jour de sa prise par les fanatiques d’Al-Qaïda et ses consorts islamistes alors que cette même Al-Qaïda qui a revendiqué le massacre sur son site officiel. Pire, Libération qualifie les attaquants de « rebelles, parmi lesquels des jihadistes » (sic) faisant ainsi d’Al-Qaïda et ses alliés des simples « rebelles djihadistes » et non terroristes.
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À propos du massacre d’Adra, voir aussi, sur E&R : « Le destin du Moyen-Orient se joue en Syrie » (discours de Hassan Nasrallah du 20 décembre 2013)