En août 2013, lorsque le gouvernement étasunien a failli faire la guerre en Syrie suite à une attaque au gaz sarin, les soupçons qu’il s’agissait d’un false flag des rebelles ont été ridiculisés en Occident. Mais de nouvelles révélations sur un rôle des rebelles dans l’enlèvement du journaliste de NBC, Richard Engel, plusieurs mois auparavant, montrent que les rebelles connaissaient ces méthodes de propagande, a déclaré Robert Parry.
En décembre 2012, les rebelles « modérés » en Syrie soutenus par les USA ont organisé l’enlèvement sous fausse bannière puis le « sauvetage » du chef des correspondants à l’étranger de NBC, Richard Engel et son équipe, pour rejeter le crime à des militants liés au président syrien Bachar al-Assad, une propagande éhontée que NBC a diffusée malgré des preuves du contraire.
Ce mercredi, Engel, travaillant pour NBC et Vanity Fair, qui avait accusé un groupe de militants chiites favorables à Assad de son enlèvement, a reconnu qu’un nouvel examen de l’affaire l’a persuadé que « le groupe qui l’avait enlevé était sunnite, et non chiite ». Il a ajouté que les ravisseurs « ont utilisé une ruse élaborée pour nous convaincre qu’ils étaient des miliciens chiites de Shabiha ».
Selon un compte rendu publié par le New York Times jeudi, des cadres de NBC avaient des preuves dès le début que les ravisseurs réels faisaient partie de milices « criminelles sunnites affiliées à l’Armée syrienne libre, l’alliance lâche de rebelles opposés à M. Assad ».
L’Armée syrienne libre a été la force rebelle principale soutenue par le gouvernement des États-Unis qui, en avril 2013, plusieurs mois après l’enlèvement sous faux drapeau d’Engel, a affecté 123 millions de dollars d’aide à ces milices afin de mener leur guerre contre le gouvernement d’Assad...
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